C'est le piège classique tu me diras. Quand le moral est moyen, t'as tendance à avoir des idées moyennement bonnes. Là c'était le printemps, Bashung venait d'être enterré et un ami du charmant charmeur chilien aussi. Ça faisait trois prétextes pour faire une incursion dans mon ancien quartier. Grosso modo de 20h à 5h, avec point trop d'alcool mais beaucoup de chemins de fer. Dans le taxi je piquais du nez et une fois sous la couette j'ai trouvé le sommeil sans problème. Le lendemain, hormis une fatigue somme toute normale, rien à signaler. Enfin si, bien sûr, le nez qui coule, les lèvres gercées et les cheveux brillants (la coke me rend le poil soyeux qu'est-ce que j'y peux). Mais tout allait bien. Pas de gros bad, pas de déprime, non rien de tout ça.
Ah ben dis donc, elle devait être bonne pour que la descente se fasse aussi discrète. Ouais peut-être. Peut-être qu'elle était bonne, je sais pas, j'y connais rien. Certes elle ne m'a pas empêchée de dormir, elle ne m'a pas soumis à des problèmes digestifs d'ordres divers, elle ne m'a pas coupé l'appétit trop longtemps, elle n'a pas glacé mes sens, elle ne m'a pas fait serrer les mâchoires, j'ai kiffé. On peut donc en déduire qu'elle était bonne je suppose. Mais alors quand elle est bonne, ça veut dire aussi que la descente se fait à retardement. Et là ça rigole moins. Parce que telle que tu ne me vois pas, ça fait cinq jours que je descends. Ah ben oui, carrément. Cinq jours. Cinq jours que je me mouche (toujours de la même narine, avec un peu de sang en bonus mais pas toujours). Cinq jours que je me traîne sans pour autant atteindre le stade de la loque vautrée dans un semi-coma . Comme si j'évoluais dans un environnement gluant sans que ça m'empêche de bosser, juste ça rend la moindre activité pénible et laborieuse.
Le pire c'est que j'oublie les raisons d'un tel état. Hier dans le lit, alors que défilait sous mes yeux, dans sa quasi-intégralité, une émission de toute beauté, encore inédite pour moi. Les chapitres m'ont fascinée : de Ma femme m'insupporte (bon, pas très original) à Mon mec me néglige, il préfère ses tortues (attends, ton mec m'intéresse), en passant par Ma mère veut s'exhiber dans un bain de lait d'ânesse (une relation incestueuse magistralement interprétée par les protagonistes). Et donc de fil en aiguille je m'interroge : comment se fait-il que je tombe si bas, ça me rappelle certains moments de mon adolescence où le joint tournait du matin au soir, où la démotivation et l'inaction régnaient en maîtres. Et là par association d'idée, ça me revient : mais c'est bien sûr, tu t'en es mis plein les narines vendredi (ceci est la suite du morceau qui commence par "Hier dans le lit" et qui finit par un point mais qui n'est pas une phrase) (c'est bien de se relire mais ça sert pas à grand chose quand comme moi t'as la flemme de corriger et que tu préfères alourdir un style déjà en surpoids par des précisions dont tout le monde se fout) (cette façon d'écrire est toutefois, me semble-t-il, un bon plaidoyer contre la drogue).
Ah ben dis donc, elle devait être bonne pour que la descente se fasse aussi discrète. Ouais peut-être. Peut-être qu'elle était bonne, je sais pas, j'y connais rien. Certes elle ne m'a pas empêchée de dormir, elle ne m'a pas soumis à des problèmes digestifs d'ordres divers, elle ne m'a pas coupé l'appétit trop longtemps, elle n'a pas glacé mes sens, elle ne m'a pas fait serrer les mâchoires, j'ai kiffé. On peut donc en déduire qu'elle était bonne je suppose. Mais alors quand elle est bonne, ça veut dire aussi que la descente se fait à retardement. Et là ça rigole moins. Parce que telle que tu ne me vois pas, ça fait cinq jours que je descends. Ah ben oui, carrément. Cinq jours. Cinq jours que je me mouche (toujours de la même narine, avec un peu de sang en bonus mais pas toujours). Cinq jours que je me traîne sans pour autant atteindre le stade de la loque vautrée dans un semi-coma . Comme si j'évoluais dans un environnement gluant sans que ça m'empêche de bosser, juste ça rend la moindre activité pénible et laborieuse.
Le pire c'est que j'oublie les raisons d'un tel état. Hier dans le lit, alors que défilait sous mes yeux, dans sa quasi-intégralité, une émission de toute beauté, encore inédite pour moi. Les chapitres m'ont fascinée : de Ma femme m'insupporte (bon, pas très original) à Mon mec me néglige, il préfère ses tortues (attends, ton mec m'intéresse), en passant par Ma mère veut s'exhiber dans un bain de lait d'ânesse (une relation incestueuse magistralement interprétée par les protagonistes). Et donc de fil en aiguille je m'interroge : comment se fait-il que je tombe si bas, ça me rappelle certains moments de mon adolescence où le joint tournait du matin au soir, où la démotivation et l'inaction régnaient en maîtres. Et là par association d'idée, ça me revient : mais c'est bien sûr, tu t'en es mis plein les narines vendredi (ceci est la suite du morceau qui commence par "Hier dans le lit" et qui finit par un point mais qui n'est pas une phrase) (c'est bien de se relire mais ça sert pas à grand chose quand comme moi t'as la flemme de corriger et que tu préfères alourdir un style déjà en surpoids par des précisions dont tout le monde se fout) (cette façon d'écrire est toutefois, me semble-t-il, un bon plaidoyer contre la drogue).