mardi 22 décembre 2009

♫ Et l'écho (et l'écho) de nos montagnes (de nos montagnes) redit ce chant mélodi-eux ♫

Un jour il y a longtemps je t'ai parlé de nos origines, antillaises pour monamour, vietnamiennes pour moi (combien on parie que tu ne t'en souvenais plus ?). Parfois c'est rigolo. Par exemple en Crète, où il semble qu'ils n'ont pas trop l'habitude de voir des noirs et des asiates. Alors les deux en même temps, t'imagines...Ou alors au boulot. J'étais là en tant qu'observatrice ; comme il ne se passait rien, je tapais la discute avec la dame à la peau noire et voilà qu'on se trouve des connaissances communes en Guadeloupe ! Non mais si c'est pas dingue la vie ! Et puis pas plus tard que ce week-end, quand Raoul sort les photos de sa petite fille, métisse antillaise-eurasienne (ce qui fait un sacré paquet de métissages au bout du bout), et qu'il me dit : Voilà ce qui t'attend (sous-entendu en cas de reproduction). En toute honnêteté, et nonobstant le cliché qui consiste à dire "les métis, c'est les plus beaux", (tiens Martin Winckler disait à ce propos que tous les enfants sont métis) je dois reconnaître qu'elle est pas mal la petite fille.

Cette longue introduction pour en venir à une tradition antillaise fort réjouissante, j'ai nomme le chanté Noël (je ne sais pas trop pour l'orthographe, mais si on part du principe que la locution est en créole, je penche pour le participe passé plutôt que pour l'infinitif. A vérifier).

Au départ ça m'a un peu soulée, que monamour mère me réveille en tout début de sieste pour cause de mon dieu je vais jamais y arriver, Ada viens m'aider. Bon déjà il est où ton fils indigne ? que c'est moi qui me tape la corvée rinçage des verres à l'eau froide (monamour mère, dis-moi tout, tu sors d'un bain de 4 heures, c'est ça ?). Mais bon, tu me connais, toujours prête à rendre service (et j'ai même pas fait scoute hein tu noteras). Le plateau de crudités avec alternance chamarrée (fenouil, tomate, concombre, radis), ça allait déjà mieux. Ce que j'ai kiffé trop mortel, c'est le découpage du jambon de Noël. Tu tournes autour du bestiau, tu sais pas trop par quel bout l'attaquer et puis tu te lances avec ton couteau de boucher et là c'est trop bien, d'autant que tu peux manger toutes les chutes pas présentables.

Plus tard, les invités arrivent par paquet de dix, avec les célébrités et tout et on fait la chaîne : ti punch pour les conservateurs, mojito pour les libéraux (perso je me situe pile poil au centre, les deux mon capitaine). Rhum à gogo donc, histoire de se chauffer la voix avant la distribution des livrets.

Hé oui, les livrets bien sûr, on est quand même là pour ça à la base. Raoul au clavier, Jamy à la guitare, nous autres au chant et à la danse. On chante Joseph ("mon cher fidèle"), Satan ("qu'il crève", cathartique en diable), Marie et toute la smala. Les plus aguerris partent en impro, se risquent à quelque solo. Et ça tape dans les mains, ça remue du popotin, ça reprend en latin Glo-o-o-o-o-o-o-o-o-o-ria in excelsis de-e-o (ma préférée tu te doutes). Tu sais, comme dans cette émission où les artistes chantent les chansons d'autres artistes, où on mélange les styles et les personnalités...Taratata, voilà. Mais en mieux car tu es au milieu.

lundi 21 décembre 2009

"Solution : produit liquide contenant une ou plusieurs substances dissoutes"

Je rends à Pascal Fioretto ce qui lui appartient :
- Christian Pignol, Les Engoulevents de la Grange-aux-Loups
- Katherine Plancol, La valse jaune des tortues-crocodiles
- Zig Larsen, Milliardium tome 4
- Patrick Modiamo, L'hôtel obscur des amnésies perdues
- Muriel Burbery, L'élégance du maigrichon
- Eric-Emmanuel Shmit, Louison Touletemp et le sumo rose
- Philippe Solers, Le divin moi doute
- Guillaume Muzo, Où seras-tu si je reviendrais sans toi ?
- Philippe Delerme, On aurait dû fermer les volets