Bon maintenant soyons sérieux deux minutes. Je voudrais remercier Philippe Jaenada. Pour tous ses bons livres que je viens de relire.
J'ai rencontré l'oeuvre de Jaenada par potes de potes et depuis j'en conseille la lecture dès que possible. Et je le prouve : si tu ne connais pas, je t'en conseille la lecture. Déjà parce que c'est drôle. Et faire rire, tu vois, c'est un peu mon idéal dans la vie. Volontairement je veux dire (et pas seulement dire, surtout écrire) (enfin je veux dire faire rire en écrivant) (Philippe Jaenada utilise beaucoup les parenthèses et ça aussi c'est un peu mon idéal dans la vie). Justement comme j'étais un peu entre parenthèses de tout, une vie de couple anéantie, des projections dans le futur sombres et pessimistes, la loose intégrale, j'ai pris l'excellente initiative de relire Jaenada.
Plusieurs avantages à cela : tout l'oeuvre sous la main, dans ma bibliothèque personnelle, nul besoin de fréquenter la municipale.
(ok ça ne fait qu'un seul et même avantage. Mais même)
Sache que j'ai un penchant naturel à la non-relecture, je l'ai presque érigée en principe pour la bonne raison que vu tout ce qu'il y a à lire, si on commence à recommencer, on s'en sortira jamais. Bien entendu, il existe des exceptions à cette règle : Proust, Perec, Brautigan. Nouvelle exception : Jaenada. Tu auras de toi-même relevé le point commun : eh oui, ils font rire. Mais là où Jaenada les surpasse tous allègrement (je pèse mes mots) c'est que lui te fait beaucoup beaucoup rire. Pas le petit rire intelligent, cérébral et intérieur, genre j'ai le regard qui pétille. Non non, le bon gros rire sonore et durable (et tu auras constaté par toi-même que ça relève de l'exploit. Si. T'en connais combien des écrivains qui te font éclater de rire ? (volontairement (Philippe Jaenada est adepte de la parenthèse dans la parenthèse) (d'ailleurs je me suis toujours demandé comment fermer les parenthèses dans les parenthèses ? une seule suffit-elle à clore l'ensemble ou faut-il autant de parenthèses fermées qu'il y en a d'ouvertes, au rique d'alourdir un peu ?) parce qu'évidemment sinon c'est pas drôle))
Philippe Jaenada dit quelque part dans Vie et mort de la jeune fille blonde quelque chose comme "Je n'étais pas assez compact pour lire un texte". Moi qui étais en lambeaux, question compactitude c'était pas trop ça hein, tu imagines. J'étais dans un tel état qu'avec d'autres que Jaenada n'importe quel mot ne me ramenait qu'à moi-même, à ma vie qu'elle était moche et que je l'aimais pas. Eh bien pourtant je parvenais à lire ses textes à lui. Et à en rire.
Alors on peut dire Oui mais c'est pas de la grande littérature ça, c'est du divertissement, ça fait passer le temps gentiment. Bien sûr, on peut le dire, liberté d'expression et tout. Mais crois-moi qu'on n'aura rien compris. Philippe Jaenada peut déclencher chez toi un rire incontrôlable dans une rame de métro, au point que les gens se retournent et t'envient (oui). Il peut te faire oublier, le temps précieux d'un livre, que tu es malheureux. Il peut te remplir de joie (il peut te sauver la vie quoi).
Bien sûr parfois je me mords encore les lèvres sur la ligne 38 pour ne pas éclater en sanglots. Mais quand même, merci Philippe Jaenada.
J'ai rencontré l'oeuvre de Jaenada par potes de potes et depuis j'en conseille la lecture dès que possible. Et je le prouve : si tu ne connais pas, je t'en conseille la lecture. Déjà parce que c'est drôle. Et faire rire, tu vois, c'est un peu mon idéal dans la vie. Volontairement je veux dire (et pas seulement dire, surtout écrire) (enfin je veux dire faire rire en écrivant) (Philippe Jaenada utilise beaucoup les parenthèses et ça aussi c'est un peu mon idéal dans la vie). Justement comme j'étais un peu entre parenthèses de tout, une vie de couple anéantie, des projections dans le futur sombres et pessimistes, la loose intégrale, j'ai pris l'excellente initiative de relire Jaenada.
Plusieurs avantages à cela : tout l'oeuvre sous la main, dans ma bibliothèque personnelle, nul besoin de fréquenter la municipale.
(ok ça ne fait qu'un seul et même avantage. Mais même)
Sache que j'ai un penchant naturel à la non-relecture, je l'ai presque érigée en principe pour la bonne raison que vu tout ce qu'il y a à lire, si on commence à recommencer, on s'en sortira jamais. Bien entendu, il existe des exceptions à cette règle : Proust, Perec, Brautigan. Nouvelle exception : Jaenada. Tu auras de toi-même relevé le point commun : eh oui, ils font rire. Mais là où Jaenada les surpasse tous allègrement (je pèse mes mots) c'est que lui te fait beaucoup beaucoup rire. Pas le petit rire intelligent, cérébral et intérieur, genre j'ai le regard qui pétille. Non non, le bon gros rire sonore et durable (et tu auras constaté par toi-même que ça relève de l'exploit. Si. T'en connais combien des écrivains qui te font éclater de rire ? (volontairement (Philippe Jaenada est adepte de la parenthèse dans la parenthèse) (d'ailleurs je me suis toujours demandé comment fermer les parenthèses dans les parenthèses ? une seule suffit-elle à clore l'ensemble ou faut-il autant de parenthèses fermées qu'il y en a d'ouvertes, au rique d'alourdir un peu ?) parce qu'évidemment sinon c'est pas drôle))
Philippe Jaenada dit quelque part dans Vie et mort de la jeune fille blonde quelque chose comme "Je n'étais pas assez compact pour lire un texte". Moi qui étais en lambeaux, question compactitude c'était pas trop ça hein, tu imagines. J'étais dans un tel état qu'avec d'autres que Jaenada n'importe quel mot ne me ramenait qu'à moi-même, à ma vie qu'elle était moche et que je l'aimais pas. Eh bien pourtant je parvenais à lire ses textes à lui. Et à en rire.
Alors on peut dire Oui mais c'est pas de la grande littérature ça, c'est du divertissement, ça fait passer le temps gentiment. Bien sûr, on peut le dire, liberté d'expression et tout. Mais crois-moi qu'on n'aura rien compris. Philippe Jaenada peut déclencher chez toi un rire incontrôlable dans une rame de métro, au point que les gens se retournent et t'envient (oui). Il peut te faire oublier, le temps précieux d'un livre, que tu es malheureux. Il peut te remplir de joie (il peut te sauver la vie quoi).
Bien sûr parfois je me mords encore les lèvres sur la ligne 38 pour ne pas éclater en sanglots. Mais quand même, merci Philippe Jaenada.