Bon, faut instaurer un roulement sinon je vais pas m'en sortir...
Lundi. Cours de tu sais quoi. Puis soirée ex-monamour chez moi, partiellement partagée avec mon pote (c'est pratique, ça fait deux en un). Pour tout te dire mon pote tape un peu l'incruste pour me faire comprendre que c'est pas bon pour ma santé. Mais il finit par nous laisser seuls après une tentative ratée de détournement (et si on allait boire un coup dehors ?). Assez tard, coup de fil du gars à la guitare qui sort d'une répèt. Ben oui mais non.
Mercredi. Sortie très tardive du taff. On dirait bien que l'opération Ponctualité du travailleur a pris fin jusqu'à nouvel ordre (et vu le bordel...tu m'as compris). Chaque fois que j'ai l'opportunité de rattraper le temps perdu, l'heure de l'apéro a largement sonné que je suis encore en train de gagner ma vie. Puis soirée charmant charmeur chilien, en partie au nouveau bar, où je rencontre un petit vieil homme eurasien qui me chante des chansons dans la langue de mes ancêtres. Coup de fil du gars à la guitare. Ben oui mais toujours non.
Jusque là j'assure hein. Et pourtant l'organisation c'est pas mon truc. Ce qui me facilite grandement la vie, c'est la transparence (appelle-moi Gorby).
Si je me pose deux minutes, il m'apparaît clairement que tout cela relève de la folie furieuse (quoique douce quand même). Sans vouloir dramatiser à outrance ni rien, il va sans dire que le problème majeur là-dedans, c'est que le jour est proche où, malgré toute ma bonne volonté, j'aurai plus le temps de m'occuper de toi.
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