vendredi 15 décembre 2006

O tempora, o mores

Bon, faut instaurer un roulement sinon je vais pas m'en sortir...

Sachant qu'il y a 3 hommes en lice (si au moins y en avait un marié, qui maîtriserait un peu l'auto-gestion tu vois...mais non), 2 séances d'analyse et 1 cours de chorale-langue vivante hebdomadaires, des amis à ne pas négliger, et (si c'est pas trop demander) un peu de temps pour moi seule...on peut affirmer que le planning est serré-serré. Voici ce que ça donne :

Lundi. Cours de tu sais quoi. Puis soirée ex-monamour chez moi, partiellement partagée avec mon pote (c'est pratique, ça fait deux en un). Pour tout te dire mon pote tape un peu l'incruste pour me faire comprendre que c'est pas bon pour ma santé. Mais il finit par nous laisser seuls après une tentative ratée de détournement (et si on allait boire un coup dehors ?). Assez tard, coup de fil du gars à la guitare qui sort d'une répèt. Ben oui mais non.

Mardi. Séance d'analyse. Puis soirée théâtre avec les amis. Je t'en ai vaguement parlé. Le troublant de l'affaire, c'est que Jérôme Deschamps a le même jeu (gestuelle, voix, tout tout tout) que François Morel. Alors qui de la poule ou de l'oeuf...?

Mercredi. Sortie très tardive du taff. On dirait bien que l'opération Ponctualité du travailleur a pris fin jusqu'à nouvel ordre (et vu le bordel...tu m'as compris). Chaque fois que j'ai l'opportunité de rattraper le temps perdu, l'heure de l'apéro a largement sonné que je suis encore en train de gagner ma vie. Puis soirée charmant charmeur chilien, en partie au nouveau bar, où je rencontre un petit vieil homme eurasien qui me chante des chansons dans la langue de mes ancêtres. Coup de fil du gars à la guitare. Ben oui mais toujours non.

Jeudi. Séance d'analyse. Puis soirée gars à la guitare (tout vient à point à qui sait attendre). J'écoute la musique qu'il fait lui-même avec ses doigts et sa voix.

Jusque là j'assure hein. Et pourtant l'organisation c'est pas mon truc. Ce qui me facilite grandement la vie, c'est la transparence (appelle-moi Gorby).

D'un naturel curieux et en dépit de me réticences premières, ex-monamour tient à être au courant assez précisément. Ça m'évite de mentir, c'est formidable. Le charmant, depuis la prise de distance, ne sait pas exactement ce qu'il en est, mais il n'ignore pas qu'il s'en passe des vertes et des pas mûres. Le gars à la guitare est averti, depuis le départ, que ça va être dur de se faire une place...on frôle la saturation et en cas d'accident les assurances voudront pas rembourser.

Si je me pose deux minutes, il m'apparaît clairement que tout cela relève de la folie furieuse (quoique douce quand même). Sans vouloir dramatiser à outrance ni rien, il va sans dire que le problème majeur là-dedans, c'est que le jour est proche où, malgré toute ma bonne volonté, j'aurai plus le temps de m'occuper de toi.

Allez pleure, ça soulage.

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