mardi 25 novembre 2008

♫ Then love, love will tear us apart again ♫

Bon tu n'aimes pas Cali, soit. Mais moi non plus tu sais. Sauf cette chanson que j'écoutais sur les routes du sud. Le reste m'a beaucoup déçue. Peu importe. Ce que je voulais te dire par là, c'est que monamour et moi avons résolu notre désaccord de fond en décidant, d'un commun accord, de nous séparer.

Affliction, détresse et désolation. Une matinée au lit, à tourner le problème dans tous les sens. Misère, douleur et chagrin. Aucune issue viable. Tourment, désespoir et déchirement. Une seule solution, la séparation.

C'est une décision logique, rationnelle, prise de sang froid. Une date est même fixée pour la fin de la cohabitation. L'après-midi de ce jour marqué du sceau de l'atrocité (bon ça va aller les synonymes là ?), chacun va pleurer de son côté dans des bras hospitaliers et bienveillants.

Vient le soir, un soir genre sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille, un soir de fusion amoureuse pour oublier qu'on va en chier sévère.

Un soir comme tous les soirs suivants. Comme si de rien n'était. On convient quand même qu'il va falloir en reparler un de ces quatre. Oui bien sûr, un de ces quatre. En attendant, comme si de rien n'était je te dis.

Alors du coup je sais pas. Ou plutôt si, je ne sais que deux choses, c'est que je ne sais rien et qu'on veut pas se séparer.

mardi 18 novembre 2008

Je n'arrive pas à écrire, il me faut un peu de distance. Pareil pour les commentaires, je te prie de m'en excuser. En attendant, une petite chanson qui résume la situation. Je te mets pas le texte, t'as qu'à l'écouter pour une fois.

Découvrez Cali!

mercredi 5 novembre 2008

Je vais mal, ne t'en fais pas

Ah t'as vu comme ça dramatise dès le titre...Ben oui écoute, tu m'as rien demandé mais je te le dis quand même. Et je t'aime pas particulièrement en ce moment, je suis pas en phase. Ça n'a rien à voir avec le charmant charmeur chilien qui, à l'heure où je te cause, arpente nu-pieds la terre de ses ancêtres. Non faut plutôt chercher du côté de monamour. On a un (ou plusieurs si ça se trouve mais j'en ai surtout un en tête) désaccord de fond qui m'embrume le cerveau. J'en suis pas encore à pas me lever le matin, quand même pas, mais c'est bien parce que je me noie dans le travail (symptôme dépressif manifeste). Si j'arrête je pleure, du coup j'arrête pas. Tu me diras fut un temps je me serais noyée dans des liquides plus liquoreux, y a de l'évolution. Ça n'empêche pas que c'est le bordel à l'intérieur, je suis comme dans un chapitre du Da Vinci Claude tu vois. Je dirais même plus, j'suis dans un état proche de l'Ohio. C'est de circonstance, certes. Mais j'en ai malgré tout pas grand chose à faire. Non parce que les élections américaines, c'est bien gentil mais ils avaient le choix entre deux mecs de droite hein je te signale, blanc bonnet et bonnet blanc...Oui bon d'accord y en a un qu'est noir, d'accord. Y en a même qui pensent qu'avec l'élection qui casse la baraque les choses vont aller mieux dans le monde. On peut croire en dieu aussi dans le genre, c'est pas mal non plus. Et puis on se laisse prendre au jeu, on mise sur un canasson, ça court vite les Éthiopiens à ce qui paraît, ah non il est kényan, au temps pour moi, non mais je comprends, c'est prenant ce genre de grand spectacle, on se passionne ! Tiens quand t'auras fini, si t'es en manque, tu peux toujours aller à la Mutualité demain, y a Olivier qui s'appliquera à t'insuffler une nouvelle passion. Non mais laisse tomber va, c'est la dépression.