mercredi 14 mars 2007

Pas de titre pour la peine

Ok j'vois l'genre. Dès que ça devient trop allusif, t'es perdu. Pourtant on peut pas dire que je te rabâche pas ma vie en long en large et en travers. En gros t'as bien vu (en gros on voit toujours mieux, c'est pas compliqué) ça tourne autour de l'amour dans tous ses états, avec moi en protagoniste et mes partenaires en second rôle. Et pas de mauvaise foi veux-tu, ils sont pas trente six mille les partenaires. Trois maximum. T'es encore capable de suivre un récit où s'alignent une poignée de personnages non ? Tu lis jamais de roman peut-être ? Ben on dirait pas.

En plus je t'avais vachement orienté dès le titre. Le pingouin. Soyons sérieux deux minutes. Tu vas pas me faire croire qu'il t'est sorti de la tête ? Parce que si c'est le cas, nous on n'est pas sorti de l'auberge. Le pingouin de la réconciliation...Non toujours pas ? Bon ben il te reste plus qu'à réviser.

Ensuite la brosse à dents. Là je veux bien que ça t'échappe, vu que c'est pas un personnage récurrent la brosse à dents (enfin si, je m'en sers tous les jours) et puis toi tu t'en fous, une brosse à dents franchement, en quoi ça peut t'intéresser hein ? Sauf que celle-là était spéciale, au point que je l'avais mise en scène.

La clé maintenant. Pareil, un objet insignifiant mmm ? toi qu'es tellement au-delà de ces contingences bassement matérielles. Un truc pour ouvrir une porte (ou la fermer, c'est pas faux) on va pas s'encombrer la mémoire avec ça...Tu vois, si je devais qualifier ta mémoire, j'hésiterais entre mémoire de poisson rouge et mémoire d'éléphant. Mais rose l'éléphant si tu vois ce que je veux dire. En même temps personne me demande rien sur ta mémoire, t'as de la chance. La clé donc.

Je sais pas si tu te rends compte mais je me suis tapé une fouille archéologique dans les archives là, pour te faire les liens. Comme si j'avais besoin de me replonger là-dedans. On peut dire que tu m'auras rien épargné. Et toi, ingratement, tu vas même pas les lire. M'en fous, j'la connais l'histoire moi...

(en vrai je t'en veux pas tu sais. C'est juste que depuis j'en rêve toutes les nuits, c'est usant)

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