mercredi 27 août 2008

♫ And I say it's all right ♫

Comment savoir que tu es arrivé à destination ? C'est bien simple : à un moment tu vois un attroupement en maillot de bain qui te fait des grands signes au milieu de la route. C'est la première fournée dis donc, ceux qui sont partis en train (ceux qui m'aiment, oui, bien vu). T'en sacrifies un au hasard, c'est-à-dire que tu lui colles Bienvenue dans les bras, et pendant qu'il reste à l'ombre, hop tout le monde dans la piscine. Plutôt grand le bassin, vu qu'à dix t'as encore la place de taquiner le ballon, de nager et même de faire la planche (ma spécialité). De même la maison et le jardin sont fort spacieux, et encore heureux matthieu, car si nous sommes une dizaine de permanents, nous en attendons quelques autres pour de courts séjours. On se la joue vacances communautaires, certes, mais confortables. Oui à la convivialité, non à la promiscuité (mais promis qu'on va se cuiter ah ah).

Par contre la perfection n'est pas de ce monde au cas où tu en douterais encore (ou alors t'es très amoureux, et là, excuse-moi de te le dire, mais ça va pas durer) (ta vision du monde j'entends, pas ton amour, je sais bien qu'il est éternel, pas artificiel) (enfin bon), il faut bien que quelque chose laisse à désirer (tu crois pas si bien dire) : on entend tout. Et pas seulement le parquet qui craque. Par exemple il m'est arrivé d'entendre Bienvenue soupirer à travers la cloison (pas pleurer non, Bienvenue ne pleure jamais, Bienvenue sourit tout le temps, sauf quand elle te mord le petit doigt de sa bouche édentée) et Bienvenue, je te le rappelle au cas où tu lis pas les parenthèses (ce en quoi tu aurais grand tort, c'est un peu la substantifique moelle de ce blog), c'est un bébé. Ça fait pas des gros soupirs un bébé t'avoueras. Eh ben pourtant je l'entendais.

Alors je te laisse imaginer les précautions qu'on a prises, quand monamour est venu la deuxième semaine, pour soupirer encore moins fort qu'un bébé. En fait le seul moyen, je te file l'astuce, ne me remercie pas, c'est de pas soupirer du tout. Et pas soupirer du tout, comme je te disais, ça laisse à désirer. Toutefois mieux vaut l'image sans le son que l'inverse, surtout qu'on était en rut avec tout ce soleil.

Bon et alors on a sacrifié à la sainte triade du B, à savoir Baiser, Boire et Bouffer (sauf une amie qui me disait Non, baiser on peut pas ici, t'es folle, je lui ai donné le petit truc du non-soupir, eh ben je te prie de croire qu'elle était plus épanouie à la fin qu'au début).

La triade ça tombait bien, je lisais les trois mousquetaires. Qui sont quatre oui oh ça va. En plus on faisait quatre repas par jour avec le goûter (y avait des enfants en pleine croissance et des adultes en pleine régression) alors tu vois tout se tient. Sans surprise on était pas du tout organisé mais étonnamment ça n'a pas été le bordel au niveau des tâches ménagères (et dieu sait qu'avec notre grand nombre, on en a fait des taches) (quand je te dis que la parenthèse c'est un peu le nectar de ce blog), et puis avec l'électroménager moderne (oui pléonasme oui. Tu me cherches toi), faut reconnaître qu'on n'avait pas grand-chose à faire à part allumer le barbecue (et là normalement y a un truc avec le feu au cul mais bon)


Découvrez Nina Simone!
(à suivre encore)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

tu as un blog difficile à commenter mais tjrs très "jouissif" à lire ma petite Ada

Ada a dit…

Merci bien, cela me ré-jouit