samedi 8 août 2009

♫ Put on your red shoes and dance the blues ♫

Je suis sûre que dans ta petite tête tu associes certains moments de ta vie à une bande sonore particulière. Par exemple moi, la bamba ( para bailar la bamba, se necesita una poca de gracia tu vois) c'est la Californie. Bon mais c'est pas de ça que je veux te parler. Là il s'agit plutôt de savoir comment allier son état d'esprit à la danse de circonstance. Tout en conservant la grâce nécessaire (cf la bamba). Faut-il comme Robert Smith adopter la technique du déhanché enfantin qui consiste, si tu veux bien te donner la peine d'appuyer sur play, à faire semblant de jouer à la marelle en fixant le sol pour pas se tromper de case ?



Il y a quelques semaines, j'étais dans un taxi, en conversation téléphonique avec un ami (truc de ouf), je retrouvais le charmant charmeur chilien qui devait se produire en sound system un peu plus loin. Comme de bien entendu nous y allâmes en chemins de fer, et j'eus beau consommer moult champagne tout en relançant dans des toilettes qui fermaient pas à clé (prise de risque, risque d'être prise), tandis que le charmant tenait le micro et les platines, je ne parvins pas à me dandiner mollement au rythme du reggae sous un nuage de fumée de spliff. C'est bien là le problème, me disais-je, si tu t'étais étourdie aux végétaux, t'aurais été dans le move tandis qu'en l'occurrence t'as plutôt envie de faire des bonds survoltés. Mauvaise coordination (à noter que le charmant lui n'en était nullement gêné, tu dois apprendre à gérer tes montées, dit-il, ainsi que tes descentes. Ouais don Juan (pas Molière hein s'il te plaît, l'autre), mais moi sur la voie du guerrier j'en suis qu'au niveau 1) .

A contrario, une soirée sur l'Embarcation-close bien préparée en voies ferrées et voilà que tu ne quittes plus la piste électro-électrique.

L'exception qui confirme la règle : à la Nouba, il ne t'aura fallu que deux mojitos pour t'enflammer sur une musique de merde. Comme au bon vieux temps (qui précéda de peu l'époque des bières préparatoires au pogo bérurier), quand après un verre de Coca pur, tu te laissais enlacer par...qui déjà ?, au son langoureux du Careless whisper de George Michael.

La question qui se pose aujourd'hui, veille de mon départ en vacances : que faut-il prendre pour danser le pentozalis ?

3 commentaires:

Anonyme a dit…

ben du bon lait de brebisse, cte question !

yelka a dit…

Ou un apéritif à l'anisse :)

Anonyme a dit…

Un crémoi en rondelle!OUARF!!