Bon ben le moins qu'on puisse dire, c'est que je ne brille pas par ma prolixité...(si ce mot n'existe pas, qu'il veuille bien m'en excuser).
En fait, j'ai bien essayé de vous concocter quelques trucs trop fendage de gueule, spécialement pour vous, foules immenses anonymes et mystérieuses, oui vous tous qui ne me lisez pas (pas encore, ah ah ! ma vengeance sera terrible...) (non ça n'a rien à voir). Et bien croyez-le ou non, c'est pas donné à tout le monde d'avoir des trucs à raconter. Ma vie est sans intérêt, voilà quoi, faut se faire une raison...
Mais non je blague ! Ma vie est trop passionnante, la preuve, j'ai même pas le temps de m'occuper de ce blog. CQFD. Well, ce que je voulais dire, pour recentrer le débat (vision optimiste de ce qui s'appelle plus exactement un monologue, voire un soliloque, ou encore un cri dans le désert...bon j'arrête. Après, ceux qui ne me lisent pas vont dire que je suis obsessionnelle, alors que hein, je ne vois vraiment pas pourquoi). Ce que je voulais dire donc, c'est que j'ai passé un week-end infernal. Voilà c'est dit. Allez, salut.
D'accord, d'accord, à la demande générale, je développe :
- tout d'abord, j'ai travaillé samedi et dimanche (vive le service public ! (sérieusement, je suis très attachée au service public. De là à dire qu'il m'aliène...ben pas plus que n'importe quel taff hein)).
- deuxièmement, j'ai fait la fête jusqu'à pas d'heure dans la nuit de samedi à dimanche, vous savez cette fameuse nuit où y a plutôt intérêt à se coucher comme Proust, parce que déjà qu'on perd une heure, ce n'est pas la peine d'en rajouter (pour le coup si, double dose de caféine si tu veux avoir une chance de te réveiller à un moment ou à un autre) (moi j'ai pris un autre).
- troisièmement, à l'issue de cette soirée, ex-monamour et moi-même nous sommes offert une séance de régression : je vous passe les détails, torrides (quand je vous disais week-end infernal, c'est ça aussi l'enfer, faut pas croire, y a pas que des mauvais côtés des fois). Alors bon, j'ai pas de conseils à vous donner, je ne suis pas qualifiée pour les thérapies de couple et les retours de l'être aimé plus vite que l'ombre de la lumière, mais...si je puis vous donner mon humble avis, eh bien il ne faut pas s'offrir de séance de régression avec ses ex. Non il ne faut pas. Et là, n'insistez pas, je ne développerai pas (juste un indice : chaos mental garanti à base de miel agrémenté de quelques gouttes de ciguë).
- quatrièmement, dimanche soir je me suis offert une deuxième séance torride (mais celle-ci était planifiée) avec Canada Dry, qui, selon toute apparence et malgré sa plastique remarquable, son intelligence et son humour, n'est pas le nouveau monamour. Non. Canada Dry est l'actuel monamant et c'est très bien ainsi.
Vous avez maintenant tous les éléments en main pour calculer mon temps de sommeil sur 48 heures...Plus proche de zéro que de l'infini n'est-ce pas ? Tirons-en la conclusion qui s'impose : lundi soir je n'avais qu'un idée en tête...DODO. Je me vautrai donc devant le téléfilm sur de Gaulle et m'endormis presqu'instantanément, avide que j'étais de ce repos bien mérité qui m'apporterait l'oubli (et m'éviterait de pester contre ma légèreté, mon inconséquence, mon masochisme et tout et tout) et là, tandis que de doux rêves commençaient à squatter mon inconscient...coup de théâtre : ta tan ! Euh non pardon : toc toc ! On frappe à ma porte. Mais qui cela peut-il bien être ? Je n'attends pourtant pas âme qui vive...des fantômes je ne dis pas, mais âme qui vive, point du tout...
Je vous le donne en mille : Monsieur Livreur-de-pizza ! Réaction mentale immédiate : tiens, je deviens somnambule, je passe des coups de fil en dormant...Oui je sais, je suis très naïve, car en réalité ce crétin s'était trompé de porte. Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarghhhhh...J'ai mis trois plombes à me rendormir.
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