Souvenez-vous, je me trouvais, vendredi soir, face à une situation délicate...D'aucuns parleraient d'embarras du choix...En ce qui me concerne je dirai juste dilemme cornélien, restons simples. Mais ce genre de décision présente l'insigne avantage de mieux cerner ses priorités.
Non mais vous avez vu ? Je suis toute penaude là, limite j'aurais honte ? Eh bien non, pas du tout. J'assume. Je revendique mon droit au sexe ! La lutte continue, je brûle mon soutien-gorge, manisfestons camarades...!
Le charmant charmeur chilien est donc bien venu me chercher au taff, sur son skate collector qui date de l'époque où on n'avait pas inventé la roue (1975 (environ) avant le crucifié le plus célèbre au monde). Les p'tits djeuns l'arrêtent dans la rue pour admirer l'engin, c'est vous dire. Nous partîmes en quête d'un milk-shake, mais il était dit que ce jour-là le sort nous réserverait des sucreries d'un autre genre (vous verrez). En attendant, nous voici en terrasse, devant une bonne vieille pression des familles. On se raconte les dernières nouvelles. Il me propose de retrouver sa soeur sur une autre terrasse, où nous grignotons quelques brochettes pas dégueu ma foi. Y a des musicos qui répètent dans la salle et le chanteur a un peu une voix de fausset, ce qui en soi ne serait pas gênant si toutefois il chantait juste. À part ça tout va bien.
Samedi, réveil en milieu d'après-midi. Brunch tardif fait maison, le charmant charmeur chilien étant un dieu du logis très attentionné. Y avait une brocante dans le coin. On a fait mine de s'y balader, de mater les vinyls. Mais franchement, les gars qui vendent leurs vieilles chaussures qui ont bien pris la forme de leurs pieds, ou des dinosaures en plastoc, et pourquoi pas des pin's...j'étais trop fatiguée pour apprécier. On atterrit chez sa soeur (on est tous voisins ! que le monde est petit ! ( ♫ et que la terre est basse, holidays oh oh holidays...♫ )), pour siroter un rhum-piment-épices que tellement y en a, tu peux pas toutes les reconnaître. Par contre après, ce que tu peux faire, c'est t'improviser cracheur de feu, sans problème.
Dimanche petit déj en terrasse. Conversation à haute teneur phyto-métaphysique que je synthétiserais par cet axiome : sachant que l'infiniment grand rejoint l'infiniment petit, les plantes ont une conscience. La preuve : quand tu passes à côté d'une plante avec des ciseaux, elle dit rien (ah je t'assure qu'elle dit rien). Toi, admettons, tu en coupes un bout. Si tu repasses avec tes ciseaux, bon la plante dit toujours rien (non mais n'insiste pas, ça c'est acquis), par contre, attention, elle se rétracte. Alors bon hein, inutile de pousser plus loin la démonstration. Y a pas de fumée sans feu, mais y a de la conscience sans cerveau. Et on devrait enseigner ça aux enfants dès leur plus jeune âge. Absolument. C'est normal que t'aies du mal à assimiler, ça leur a fait ça aussi quand on leur a dit que la Terre est ronde.
Bilan. Le charmant charmeur chilien est volage. Moi aussi. Il aime les frites. Moi aussi. On s'entend bien. Moi aussi. On pourrait former une sorte de couple très libéré. On pourrait. (Ex)-monamour écourte son séjour provincial parce qu'il se galère trop et que je lui manque, il arrive d'ici quelques jours. Ce week-end a été une fête permanente, même sur les choses les plus simples (et ça n'a rien à voir avec une quelconque substance qui n'a été qu'un amusement passager). J'avais de sacrés beaux projets avec (ex)-monamour. Je ne réaliserai jamais ces projets avec le charmant charmeur chilien (ouais, jamais dire jamais, mais bon). (Ex)-monamour est plus en phase que jamais avec ces projets. Je me pose ou je continue à papilloner.
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