mardi 20 juin 2006

♫ Ma mie, de grâce, ne mettons pas sous la gorge à Cupidon sa propre flèche ♫

Le charmant charmeur chilien me prend la tête, ok ? (pas que, c'est juste) (tout court c'est pas faux non plus).

Moi j'avais décidé d'aller boire l'apéro avec des potes, à Bastille, parce qu'on est des révolutionnaires nous, tu crois quoi ? Et donc j'y vais.

Premier SMS :

Kestufééé ? Tu tprépar a sortir du taf ? Ou tu sors plus tard ? Je suis sur une bonne petite terrasse ensoleillée, avec des amis, on s'fend trop la gueule, on parle de 2007, année mondiale de la révolution, celle où, si tu veux vraiment être dans le coup, tu t'exiles, parce que moi si Mitterrand passe, ni une ni deux, je me barre, non mais oh, c'est un scandale ! Sinon on aurait pu parler du tournoi de foot. Mais non. Après on a évoqué nos prochains projets de voyage respectifs (quelle lourdeur, mais vous avez bien vu, le temps est à l'orage. Je suis toujours à la pointe de la mode, toujours. Et je le prouve : Raymond Devos est mort). Ah les voyages...ça fait trop voyager dans sa tête. Le voyage immobile, pour ou contre ?

Second one :

Ta ptète envie detre trankil après ce we ! Jve pa tarcelé ! Si ta envie kon svoa bip moa !

Fatiguée, oui je le suis, mais après tout c'est un peu un état permanent, je dors 5-6 heures par nuit. Correct comme temps règlementaire, direz-vous peut-être, vous les sans-sommeil ou ja sais pas quoi (ça aussi c'est de l'actu haute-couture). Personnellement j'appelle ça des siestes, pas des nuits. Cela dit, oh si vas-y, harcèle-moi ! Bien sûr que j'ai envie qu'on se voit, mais je voudrais pas trop me l'avouer à moi-même, et encore moins à toi. On a passé tout le week-end ensemble, on s'est quitté vers 3h du mat, là il est approximativement 19h, alors bon hein, c'est comme qui dirait qu'on peut plus se passer l'un de l'autre, et là tu vois, on n'est pas le premier mercrdi du mois, mais y a les sirènes qui hurlent (Ulysse, sors les boules Quies, tu seras gentil), elles poussent la chansonnette les coquines, elles chantent un baiser, trop tentantes, tandis que leurs cadettes répliquent "Attention danger", mais comme elles sont plus petites, comme toute cadette qui se respecte, forcément on les entend moins bien. Donc je réponds par une espèce de compromis du style : peut-être plus tard dans la soirée, sinon demain. Et franchement je n'étais pas dupe, eh attends, j'me connais quand même...(pfff, y a du boulot, j'vous jure)

Fin de l'apéro. J'envoie un SMS qui dit que je rentre chez moi et que je l'appelle après. Il est d'accord, il finit une partie d'échecs au bar en bas de chez lui.

Je sors du métro, autre SMS : Ça y é ? Tu té fé belle ? Jsui en ba dchez toa ! Comment ça t'es en bas de chez moi ? Mais j'croyais que t'étais en bas de chez toi ! En plus j'suis même pas arrivée. Et comment tu sais que j'allais me faire belle d'abord ? Pas du tout, j'allais juste relever mon courrier, ça n'a rien à voir. Ah tiens effectivement tu fais du skate dans ma rue dis donc. Bonjour ! Quelle surprise !

On a mangé un couscous et j'ai dormi chez lui, violant ainsi mes principes de base. Oui je sais, c'est très con les principes, ça porte des mini-jupes et ça s'étonne après...Cependant j'en ai (des mini-jupes pas trop non) et je vais vous les énoncer pas plus tard que jamais (ce qui vaut mieux) :


  • dormir chez soi quand on taffe le lendemain. Simple question de logistique, je suis suffisamment à la bourre comme ça. En la circonstance, l'argument est moin porteur du fait qu'on habite à cinq minutes l'un de l'autre. Mais quand même.


  • pas de relation trop fusionnelle, parce que de la fusion à la confusion, y a que les imbéciles qui changent pas d'avis (ah les cons)


  • là j'en trouve plus mais y en a sûrement d'autres.
Les chutes sont binaires en ce moment, c'est vrai. Je ne peux pas tomber en amour de ce gars-là. Je ne peux pas ne pas tomber en amour de ce gars-là. (Tu peux rayer les mentions inutiles ou jouer au jeu des 7 différences, c'est comme tu le sens)

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