mercredi 25 octobre 2006

♫ Dis-leur merde...♫

Si t'as cinq minutes, je peux te raconter un plan galère. en fait, soyons juste, précis et exact, il ne s'agit pas tant de navigation que de chemins de fer.

Tu te souviens peut-être de cette connaissance du charmant charmeur chilien qui traîne ses guêtres dans le beau monde ? Sinon c'est pas grave, t'as juste une mémoire de poisson rouge amnésique. Mais non allez, je te dis que c'est pas important, c'que tu peux être susceptible quand tu t'y mets...

Toujours est-il que ce grand ami de Béa (celle du thermomètre donc) nous propose ses services, d'autant que ça vaut le coup vu que Béa elle-même s'abreuve à cette auge (attention, va pas croire non plus que ça t'autorise à la traiter de cochonne, un peu de respect je te prie, t'en sais rien d'abord). On devrait pas être déçu. Ouais. Ok. Quelques jours plus tard il textote que c'est bon. Le charmant et moi on termine ce qu'on était en train de commencer (du macramé chinois oui, comment t'as deviné ? on s'escrime sur le noeud du swastika inversé) et on oublie.

Le gars rappelle. A posteriori, tout est toujours plus clair, tu as raison, tu m'enlèves les mots de la bouche...a posteriori donc je me dis que déjà c'était mauvais signe cette insistance, parce que en la matière (pas première, bien raffinée de préférence hein), quand tu te trouves du côté de l'offre, t'as pas trop besoin de courir après la demande. Mais sur le coup tu penses bien que chez nous ça connecte pas, on est un peu con, faut pas se leurrer.

Tant qu'à faire tourner le manège, on embrigade Diego. Lui aussi il t'est sans doute sorti de l'esprit, hein mon gros poisson ? On va chez l'ami de Béa pour lui filer le blé (pas en herbe). Il esr censé nous rejoindre dans notre quartier deux heures après. On lui fait confiance, il nous a tellement bien fait l'article...On dîne, tout ça...Il annonce un retard de deux heures. Tout est normal, tu connais la chanson ♫ I'm waiting for my man...he's never early, he's always late ♫

Il arrive. Pesée des jockeys. Problème. Tout le monde y va de son reproche : mais comment ? t'as pas vérifié !? Il se justifie par le fait que ça s'est fait en speed et même il va jusqu'à sacrifier une partie de sa part pour qu'on soit pas lésé. Puis on examine la chose. Moi je suis loin d'être experte, je peux pas me prononcer. Par contre Diego et le charmant voit direct qu'au toucher, à l'odeur et au goût, c'est pas du label rouge...Bon, goûtons voir. Ça se confirme, c'est vraiment de la merde, mais que fait Jean-Pierre Coffe ? Difficile de dire ce qu'ils ont foutu dedans exactement (mais vu l'état dans lequel on est le lendemain, ça serait des trucs soporifiques que ça m'étonnerait pas.

L'ami de Béa est désolé. Déçu déçu déçu. Ben ouais, il s'est fait eu hein, on est tous logé à la même enseigne. Il promet de faire remonter le problème à qui de droit, que c'est scandaleux quand même. Il passe un peu pour un con, y en a dans la compagnie qui sont assez durs verbalement avec lui. Puis on lui dit qu'on lui en veut pas mais que bon, à l'avenir ça serait bien qu'il soit moins naïf. Règle numéro 1 : tu pèses, c'est la moindre des choses. Règle numéroo deux : si le poids est règlementaire, vérifie quand même le contenu, on sait jamais. Il s'esquive, pas fier.

Les questions que je me pose : est-il très très con ? joue-t-il un double jeu ? n'est-il pas un peu mythomane avec son ami Béa ?

Comment tu veux conclure après ça ? Ça nous a calmé c't'affaire et puis voilà. Pour rester dans le ton, je termine avec quelques mots de Mister Perché. Suite au dégâts des eaux et forêts sur mon lieu de travail, y a une espèce de polémique sur les désagréments consécutifs (plus d'ascenseurs). D'un côté les tenants de la thèse : pour ceux des étages supérieurs, c'est plus dur que pour ceux des sous-sols. De l'autre, l'opinion inverse : non, en fait c'est tout aussi dur, les escaliers sont les mêmes pour tous. Bataille rangée. Pour élever le débat, un mail collectif (grands chefs inclus, même pas peur) :

Objet : Les plaintes

Chers collègues, je suis beaucoup plus préoccupé par les projets gouvernementaux ayant pour objectif l'interdiction de fumer dans tous les endroits publics...La France (qui n'est pas une démocratie) serait-elle devenue une République totalitaire ? Bonne journée. Mister Perché (ou les ravages de l'acide) (c'est moi qui ajoute)

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