C'est qu'on commençait presque à s'engluer dans la guimauve à force. Et vas-y que ça cajole (le geai), et ziva que ça roucoule (le pigeon). Mouais. Or (nithologue) ça n'est jamais si simple. Ben non. Je vais te faire un petit rétrospectif édifiant, histoire que tu mesures à quel point je suis éprise au piège. T'en veux ? T'en as.
Le milieu du début. Ada mène péniblement sa double barque entre le susnommé et ex-monamour qui attache encore un peu au fond quand elle y pense. En d'autres termes elle tient le cap tandis que le charmant esquisse un virement de bord sur l'air amoureux du j'te kiffe, viens on vit ensemble et on fait des petits Totoro. Ada se laisse légèrement fléchir mais oh, du calme, pas trop non plus.
Autant te dire que ça marche pas trop, le pauvre, je voudrais bien t'y voir (non, en fait non). Alors on se fend de quelques conseils et fines analyses, le genre de trucs dont il se fout complètement (sauf quand on se surpasse en psychologie qui te touche là où tu t'attends pas) vu que tout ce qu'il veut, c'est parler d'elle, et de lui, et d'eux, et voilà. J'exagère mais bon, tu vois...Le charmant, pleine démonstration de délicatesse, coupe : de toute façon l'amour ça existe pas, y a que du cul.
Ensuite le charmant regrette de dire de telles conneries et je lui pardonne bien sûr mais c'est trop tard, à l'intérieur le mal est fait et demain l'apocalypse. Le charmant, qui a bien senti qu'il y avait eu comme une faille et qui (attends je suis touchée mais encore lucide) en est secrètement flatté, est aux petits soins...
La fin du début (à moins que ce ne soit l'inverse, je me connais, j'aime bien tout foutre en l'air, je peux me paramétrer auto-destructrice si je veux). J'accorde beaucoup (vraiment beaucoup. Énormément si tu préfères) d'importance aux mots. Et je sais pas expérience (83 ans mon petit, prends-en de la graine) que le sens d'une phrase n'est pas égale à la somme des sens des mots qui la composent. Donc cette phrase malheureuse du charmant n'est peut-être pas à prendre au pied de la lettre. D'ailleurs il fait tout pour en effacer les effets. Et je me souviens d'un autre dit du même : il y a ce qu'on dit et il y a ce qu'on vit. Ouais ouais ouais.
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