vendredi 22 décembre 2006

Dans Paris tender is the night

Et voilà, c'est toujours pareil, y a pas moyen de s'absenter deux minutes sans rater plein de trucs trop intéressants.

Par exemple je mets le réveil à sonner à 8h. Le truc de ouf un peu, oui t'as raison. Mais en ce moment je suis obligée (t'imagines quand même pas que la folie ronge mon cerveau au point que je me lève tôt volontairement ? rassure-moi), forcée, contrainte de gratter sur mon temps de sommeil si je veux accomplir toutes les jolies choses qui, mises bout à bout, donnent ce qu'il est convenu d'appeler ma vie (mais t'inquiète, j'arrive toujours à la bourre au taff, pas de souci).

Et donc je mets le nez à la fenêtre et là...non mais c'est pas possible, je me suis plantée dans le réglage de la machine, attends dis-moi que je rêve, j'ai oublié d'ouvrir les yeux ou quoi ? : il fait nuit ! Ouais bon, tu peux faire genre t'es pas surpris, vas-y...Toujours est-il que moi je savais pas. En cette saison, à 8h du mat, il fait nuit. Tu m'en diras tant. Eh ben on en apprend tous les jours...

Tu peux en déduire perspicacement que ça fait un certain temps que mes matinées sont grasses. Ouais. Et ça va continuer, qu'on se le tienne pour dit. Si même le soleil dort,je vois pas du tout pourquoi je devrais le précéder. Le monde à l'envers. N'importe quoi.

Autre exemple. Hier soir je retrouve le charmant charmeur chilien au nouveau bar. Alors déjà le patron me fait des sourires que j'interprète complices...Il se pourrait que ce soit tout simplement une manifestation de ma parano galopante ou, plus prosaïquement, l'effet d'une culpabilité mal placée. Non mais bon, tu vois ce que je veux dire, le patron il m'a quand même vue, en alternance évidemment, avec les trois hommes dont je fréquente le lit. Eh bien figure-toi qu'il a à coeur de ne pas trahir le secret professionnel (en même temps je lui amène des clients hein, chacun y trouve son compte). Il me fait des sourires. Bon. Et le charmant, qu'est-ce qu'il me raconte ?

Il m'annonce qu'il a rencontré Romain Duris, dans le carré VIP d'une soirée où il (le charmant) faisait de la promo pour un machin. Tu te rends compte un peu ? Mais paraît-il qu'il s'est pris un vent au bout d'un quart d'heure, vu que Romain il avait un peu autre chose à faire. Non mais t'as même pas pris son numéro de portable ? Pfff...j'te jure...

M'en fous, j'ai le même à la maison. En moins poilu. Je préfère.

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