mercredi 6 décembre 2006

♫ En république l'anarchie ♫

Je sais pas comment tu vois les choses de ton côté, mais je peux te dire que, vu de ma fenêtre, c'est un joyeux merdier (la mère Noël, j'aime pas la soupe, vive le feu, salut à toi) (si tu l'as en vinyl, j'veux bien, j'ai vendu le mien un jour de galère) (et si ça te dit, un jour, je te raconterai ma jeunesse) (bon alors ça te dit ?) (ok. J'vois que t'es vachement impliqué, merci quand même) (tant pis hein, j'disais ça pour toi) (parce que moi, j'la connais ma jeunesse) (tu sais pas ce que tu rates) (faudra pas venir se plaindre) (on prend pas les regrets ici) (eh non) (ah ben tu te démerdes hein).

Et donc, n'est-ce pas, arrive un moment où elle est plus tellement viable l'histoire, ni vivable, ni valable, ni rien - absolutely nothing, nada, queud, nihil (ex nihilo), non nohil (novi sub sole) de nihil, je ne regrette rien, je viens de te le dire...(tu réviseras ton ablatif absolu pour la prochaine fois)

Et donc, n'est-ce pas (bis), toujours et encore, ça se traduit par (rien ne vient de rien) (rien de nouveau sous le soleil) (exactement) (rien de rien) (mais oui je sais que tu parles latin couramment, je sais) :

1) Je ne donne pas signe de vie au charmant charmeur chilien pendant 5 jours (lui non plus tu noteras) jusqu'à ce qu'il envoie : J'espère que tu vas bien. Une pensée pour toi...Là tu comprends tout de suite que lui c'est pas la grande forme, vu les formes qu'il met à son SMS, pas un seul mot en phonétique, on croit rêver. Je réponds (ben oui quand même, j'ai beau être en pleine fuite, je réponds) : Oui ça va. Moi aussi je pense à toi. Hum, bon, c'est pas tout à fait synchro avec moi-même, vu qu'à ce moment précis de SMS, je m'apprête à retrouver le gars à la guitare. Mais en même temps c'est pas faux, des fois j'y pense au charmant. Tu ve passé ? Ça va déjà mieux on dirait. Là je peux pas, je vais au cinéma. Bon cinéma ! Depuis, nihil. Peut-être considère-t-il que c'est à moi de prendre l'initiative...D'une part j'ai pas trop eu le temps. D'autre part j'ai pas trop envie. Disons que dans ma tête et dans mon corps je ne suis plus avec lui. Ne reste plus qu'à le verbaliser. Mais on n'a pas l'air pressé, ni l'un ni l'autre.

2) Je fricote avec ex-monamour. C'est jamais désagréable. On replonge dans une phase de rapprochement. Je vais même jusqu'à lui donner ma télé (pas assez pratique comme porte-manteau). Mais on vit ça au jour le jour, surtout ne nihil projeter puisqu'on n'est plus ensemble, combien de fois faut que je te le répète ?

3) La rencontre du troisième type s'avère fructueuse, on peut pas nier. sauf que je veux pas dormir chez lui. Ni qu'il dorme chez moi. Je ne te cache pas que c'est pas son choix. Mais c'est pas comme s'il l'avait. Non mais faut me comprendre aussi...comment veux-tu que je commence quelque chose dans ces conditons ? comment ? Y a nihil à faire, il me faut un peu de distance.

Alors je m'introspecte et je me dis que c'est pas joli joli. Amusant certes. Pas très sérieux (on n'est pas sérieux quand on a 83 ans). Mais est-ce que je suis là pour donner dans le sérieux, franchement ?

Y en a qui se chargent d'y croire pour moi, tu vas voir cette prose fluide et pas langue de bois pour deux sous, je m'y reconnais tout à fait (mascarade je t'avais dit) :

Excellent agent (euh ouais...d'ambiance peut-être...sinon je vois pas) précis et rigoureux (l'hiver approche, je m'adapte), actuellement en pleine progression (tu confonds pas avec régression ?), Ada est d'ores et déjà une des meilleures spécialistes du XXX (de la loose tu veux dire). Son évolution de carrière (quand nos aînés n'y seront plus ? Avec la réforme des retraites, ils sont pas rendus, je voudrais pas dire) doit être rapidement envisagée, de manière à ce que son statut (de la liberté) corresponde aux dossiers qui lui sont confiés (ouais ben file-moi une augmentation, ça ira bien).

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