vendredi 5 janvier 2007

♫ Ça fait crac, ça fait pschtt ♫

Fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis, forcément tu connais. Cet Ada-je fonctionne très bien sur moi. Mais pas que.

La dernière fois, chez le charmant charmeur chilien, je reçois trois coups de fil à l'enchaîné. Primo, mon pote, ça c'est facile : je passe la soirée avec le charmant, à plus. Secundo, le gars à la guitare, ça se gère pas trop mal : non pas ce soir. Tertio, monamour, là faut assurer : oui je suis chez moi (regard amusé du charmant) (eh ben oui prise en flag de mensonge éhonté) mais c'est mieux demain.

Le charmant est admiratif devant le nombre de mes prétendants : non ! ne me dis pas qu'il s'agit de deux mecs différents !? c'est le même qui a appelé deux fois ! Eh non mon ami, y en a bien deux. Pas possible !? Dis donc, qu'est-ce que t'assures toi ! Mmm, j'aurais pas dit ça comme ça, mais pourquoi pas, oui, j'assure, admettons.

La soirée se déroule tant bien que mal. Faut dire que j'ai atteint des sommets dans l'éloignement, ce qui m'est gentiment reproché. On fait l'amour presque violemment, comme s'il voulait me faire mal.

Le surlendemain : Coucou ! Tu pars kan ? Jespère kon pourra svoir avant ktu partes ?! Le charmant s'inquiète de mon voyage sur la terre de mes ancêtres. Puis : Bip moi kan tu ve kon svoa. Ta un emploi du temps plu chargé ke moi. A tré vite ! Tu apprécieras l'allusion quasi neutre, genre constat sans appel mais sans jugement non plus, au fait que je sois prise (c'est le cas de le dire). Moi, si ça t'ennuie pas, je me penche plus sur l'urgence impatiente de la formule finale. Il voudrait conserver une petite place que ça m'étonnerait pas...

Le problème c'est que monamour a pris du poids (que veux-tu, c'est les fêtes) (ouais trop la teuf !). Et même si, me connaissant, les bavures et dérapages restent encore possibles...je vais m'efforcer d'être fidèle (oui ben c'est bon hein, tu peux arrêter de ricaner...des fois j'arrive à l'heure au taff et des fois je suis fidèle. Si). Alors pendant que tu sais qui a conquis de haute lutte sa place sur la première marche du podium (et on l'appaludit bien fort), le charmant s'éveille un peu inquiet tandis que le gars à la guitare se renseigne : Tu dors ?

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