Un quasi conte de no hell. Oui au début ça pourrait. Bon quand je sors du taff dimanche soir pour me précipiter à l'hôpital suite au décès de l'être cher, ça paraît pas si évident tout de suite car quand la mort frappe, tu restes un peu comme un con. Soit dit en passant, tu remarques qu'une fois de plus on profite que je ne suis pas disponible pour lâchement décéder. Quand je te dis que les morts ont pas trop de savoir-vivre.
Alors on est là, autout du lit, et il est tellement maigre que tu devines à peine son corps sous les draps. On est là à regarder nos pieds, personne ne pleure, bientôt on aura même faim. Et puis finalement, si tu réfléchis bien, mieux vaut la délivrance que la souffrance. Hein.
Et puis la vie continue dans un relais sans fin, comme c'est beau. La preuve, quelques semaines avant, j'ai acheté un bleu clair, qui devient rose quand tu lui pisses dessus (encore une histoire de parité je présume), bon j'avais des indices je te signale, même si les seins en expansion ça peut être aussi un symptôme contraire. Et donc le test s'avère positif. Là tu sautilles de joie et déjà tu dégaines les félicitations en commentaire mais calme-toi.
Le no hell, tu oublies, c'est ni la vie, ni le paradis, c'est la mort (le monde des bisounours, on n'y est pas, je te préviendrai, t'inquiète t'as le temps). Parce qu'en fait, ce dimanche où je taffe, il commence à se passer des choses qui devraient pas. Je suis évidemment inquiète des réactions de mon corps mais je ne peux m'y attarder, souviens-toi que je suis à l'hôpital et qu'on organise des obsèques. J'attends le lendemain pour consulter et le diagnostic est pessimiste. Je te passe les détails pour en arriver à la conclusion que la copie qu'on forme elle est partie avec l'eau du bain.
Oui il faut rire de tout. Par contre je nuancerais en donnant un exemple : il s'agit de choisir si on laisse le mort en chaussettes ou si on lui met ses chaussures. Et là, on me glisse à l'oreille Il lui faut des chaussures s'il veut marcher (rires). Alors d'accord qu'il faut rire de tout, à condition que ce soit drôle hein, les blagues à deux balles j'ai un blog pour ça (non mais tu pourrais démentir merde, je te fais du jeu de mots de qualité depuis le début oh). Après chacun décompresse comme il peut, je dis pas. Pendant la cérémonie, j'ai beaucoup pleuré, c'était assez troublant, un petit mélange de vrai chagrin et d'auto-apitoiement, de là à dire que je pleurais deux morts en même temps, non quand même pas, mais un double deuil oui.
Mais ça va, détends-toi (sauf si t'es à la bourre pour tes cadeaux de no hell, auquel cas crois bien que j'en ai rien à foutre. Je suis a-mère)
Alors on est là, autout du lit, et il est tellement maigre que tu devines à peine son corps sous les draps. On est là à regarder nos pieds, personne ne pleure, bientôt on aura même faim. Et puis finalement, si tu réfléchis bien, mieux vaut la délivrance que la souffrance. Hein.
Et puis la vie continue dans un relais sans fin, comme c'est beau. La preuve, quelques semaines avant, j'ai acheté un bleu clair, qui devient rose quand tu lui pisses dessus (encore une histoire de parité je présume), bon j'avais des indices je te signale, même si les seins en expansion ça peut être aussi un symptôme contraire. Et donc le test s'avère positif. Là tu sautilles de joie et déjà tu dégaines les félicitations en commentaire mais calme-toi.
Le no hell, tu oublies, c'est ni la vie, ni le paradis, c'est la mort (le monde des bisounours, on n'y est pas, je te préviendrai, t'inquiète t'as le temps). Parce qu'en fait, ce dimanche où je taffe, il commence à se passer des choses qui devraient pas. Je suis évidemment inquiète des réactions de mon corps mais je ne peux m'y attarder, souviens-toi que je suis à l'hôpital et qu'on organise des obsèques. J'attends le lendemain pour consulter et le diagnostic est pessimiste. Je te passe les détails pour en arriver à la conclusion que la copie qu'on forme elle est partie avec l'eau du bain.
Oui il faut rire de tout. Par contre je nuancerais en donnant un exemple : il s'agit de choisir si on laisse le mort en chaussettes ou si on lui met ses chaussures. Et là, on me glisse à l'oreille Il lui faut des chaussures s'il veut marcher (rires). Alors d'accord qu'il faut rire de tout, à condition que ce soit drôle hein, les blagues à deux balles j'ai un blog pour ça (non mais tu pourrais démentir merde, je te fais du jeu de mots de qualité depuis le début oh). Après chacun décompresse comme il peut, je dis pas. Pendant la cérémonie, j'ai beaucoup pleuré, c'était assez troublant, un petit mélange de vrai chagrin et d'auto-apitoiement, de là à dire que je pleurais deux morts en même temps, non quand même pas, mais un double deuil oui.
Mais ça va, détends-toi (sauf si t'es à la bourre pour tes cadeaux de no hell, auquel cas crois bien que j'en ai rien à foutre. Je suis a-mère)
11 commentaires:
Non mais t'es pénible aussi, qu'est ce que tu veux qu'on commente quand tu tournes les choses comme ça.
Merde alors.
Cours, âge. (cours)
Oui bah voilà : c'est exactement ce que tu me disais à propos des commentaires : là, va en laisser...
Cavanna dit qu'il FAUT rire de tout. Ses termes exacts sont (attend, je cherche) : "rien n'est sacré, principe numéro un. Rien. Pas même ta propre mère, pas même les martyrs juifs, pas même ceux qui crèvent de faim. Rire de tout, férocement, amèrement, pour exorciser les vieux démons. [...] C'est justement du pire qu'il faut rire le plus fort, c'est là ou ça te fait le plus mal que tu dois gratter jusqu'au sang".
Bon, après, c'est sûr qu'il n'est pas toujours évident de trouver comment appliquer ce prisme...
Courage à toi en tout cas.
Mouah
C'est l'onomatopée du bisou en rebeu, pour info
Oui bon ben voilà.
Va commenter après ça comme dit Didine.
Je ne sais pas quoi dire (mais je tenais à venir le dire)(genre dire que j'étais là)(dire que voilà, quoi).
On s'achemine vers un Noël pourri, je crois.
Dans ce genre de circonstances, ma mère m'aurait dit : "reprends-toi, te laisse pas aller". Pour ma part, je préfère te dire "bon courage, ça va aller, et ne te décourage pas pour la suite". Ca fait deux fois courage mais forcément dans ces cas-là les mots manquent (sinon, c'est vrai, pas mal le coup de la copie, ou de l'amère)
C'est vrai tes jeux de maux sont de qualités.
Je confirme.
(médicalemement, tu t'en fous p't'être, mais 80% des premières grossesses sont des fausses couches, la vraie arrive après. Comme si ce couillon de corps faisait de la préparation... C'est pas du gâteau)
Et sinon : des bisous et du courage en envoi collissimo suivi.
Putain, ça fait chier bordel de merde.
Moi, je ne ressors qu'une fois par an... Ouaip, j'ai raté le coche l'année dernière, du coup ça fait deux ans.
Enfin bref...
Je viens plein d'enthousiasme sur ce blog chéri entre tous, mais délaissé, à l'instar du mien, et voilà que...
Patratra.
Ce que je lis est triste. Du coup mon retour éphémère tombe un peu à l'eau. Beaucoup. Passionnément. A la folie...
J'avais prévu des blagues, des fariboles, des hyperboles, et pof, pas de bol.
Je retourne le tout par devers moi. Et me contente de te dire que Nono est passé par là, un quasi soir de Noël, animé des meilleures intentions du monde.
Donne des nouvelles stp!
J'espère que tu vas bien malgré ce noel pourri.
Biz
Merci à tous pour vos mots et spécial coucou à Nono (Nonoooooooo, je suis hystérique que tu aies laissé un commentaire après tout ce temps)
Et puis bonne année !
Ma douce, ma tendre, ma belle Ada.
huhuhuhu
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