mercredi 7 décembre 2011

♫ Je les visite un par un Éric dans leur ordre alphabétique ♫

Laissons de côté mes états d'âme Éric et parlons plutôt de l'état de mon cul (oui oh ne joue pas ton prude allez allez).

Je disais à une amie l'homme qui sent bon, je ne me souviens pas vraiment ce qu'il vaut esthétiquement et comme elle répondait, le voyant arriver, mais il est beau en fait !, je n'ai pu faire autrement que lui donner raison. L'homme qui sent bon me met dans un état d'excitation assez rare. Résumé des épisodes précédents : on fréquente tous deux la même piste de danse, on s'y retrouve régulièrement, mais sans conclure, car chez lui il y a une femme et chez moi un bébé. En général, on se sépare au moment de la fermeture et la soirée alimente les plaisirs solitaires (j'ai envie de dire toi-même tu sais).

Et puis ce soir-là : Tu viens avec moi ? on va boire une bière à côté. À côté c'est un bar rebeu (t'ai-je dit que l'homme qui sent bon est d'origine algéroise et que mon séjour professionnel récent dans sa ville natale l'a mis en joie ?). Il est 5h (Paris ne s'éveille pas du tout en ce dimanche de novembre), il faut frapper et montrer patte blanche. Au rez-de-chaussée rien à signaler. Je suis intriguée par le sous-sol : l'homme qui sent bon m'explique que c'est une sorte de cabaret où l'on danse avec des filles de joie. Il ne manque plus que les chemins de fer alors ! m'exclamè-je innocemment. Ah mais y en a, y en a, et il en verse dans l'emballage d'un paquet de cigarettes qu'il me glisse dans la main.

Sur le trottoir, à la fermeture, nous décidons de partager un taxi. Je ne sais comment sa main s'est retrouvée dans ma culotte, sa langue dans ma bouche, dans mon oreille un murmure Viens on va à l'hôtel, partout son parfum, au taximan Vous connaissez un hôtel dans le quartier ?, à moi Tu es d'accord, on va l'hôtel ?, entre mes jambes toujours sa main, oui je suis d'accord, mon souffle dans son cou, bien sûr que je suis d'accord, que j'essaie de contenir, archi d'accord, ainsi que nos soupirs. Et toujours son parfum, sa bouche et encore sa main.

Quand l'heure est grave (je suis mère célibataire bordel), quand les jeux sont faits (je sais que ce blog a fait ses choux gras de nos atermoiements et revirements mais cette fois entre le père de mademoiselle A et moi, la rupture est définitive), en d'autres termes quand rien ne va plus comme prévu (j'avais quand même un semblant de projet à long terme avec cet homme-là, mine de rien), une bonne petite séance de baise, ça te renarcissise la carcasse. Bien sûr ça ne dure qu'un temps. C'est pourquoi j'ai l'intention de consommer sans modération.

3 commentaires:

Cristophe a dit…

Du bien être ? Tes consommations avant baise y sont peut-être pour quelque chose, sont peut-être trompeuses.

Anonyme a dit…

J'aime bien "chemin de fer", comme mot clé à la fin.
Nononyme

Ada a dit…

Cristophe, la drogue apporte, entre autres, un bien-être réel. La baise aussi. Ce sont des états transitoires mais je ne connais pas d'état permanent, à part la mort.

Nono, mon Nono, j'aime que tu aimes tu sais.