jeudi 18 octobre 2012

♫ Bet you don't remember how we met, that's okay it hasn't happened yet ♫

E. m’a à nouveau invitée à dîner chez lui. Je suis arrivée agacée par la pluie, le bus bondé, la circulation encombrée. Nous avons commencé par le whisky que j’avais amené. Nous étions dans la cuisine, il préparait une tartiflette, je fumais beaucoup. Nous avons dîné au whisky en terminant par les framboises et les mûres que j’avais achetées. Honnêtement je ne sais plus trop quels ont été nos sujets de conversation ni comment nous nous sommes abordés une fois dans son lit. C’était pourtant il y a moins d’une semaine. J’en garde une impression d’ensemble douce, en vol plané cotonneux.


À la lecture du mail de Titus, mon cœur de battre s’était un court instant arrêté, j’avais senti monter la bouffée d’adrénaline et mis une main sur ma bouche. L’émotion était au rendez-vous. Lorsque j’avais répondu, quelques 48 heures plus tard, j’étais restée sobre et concise en donnant mon accord de principe pour renouer le contact. Avait suivi une petite correspondance électronique à caractère informatif de mon côté, avec petit crescendo du sien. À la suite de quelques SMS d’approche (Salut Ada, comment ça va en ce samedi pluvieux ? Ça me ferait plaisir de te voir ce soir), je lui proposai de me rejoindre chez moi où je recevais quelques amis, très bienvenus en la circonstance. Je suis peut-être en train de faire une connerie mais au moins vous êtes là, leur avais-je dit. Je voulais me protéger de toute retombée sentimentale, je ne voulais pas me faire mal à nouveau. Je ne savais pas s’il me plairait encore, ne serait-ce que physiquement (sache qu’il est toujours aussi beau). Une fois mes amis partis, vers 2h, c’est sans dire un mot ou presque que nous sommes passés au lit. J’ai senti tout de suite que nous ne pourrions pas revivre ce qui avait été. Dès qu’il m’a touchée, j’ai pensé à E.

Chez E. au premier réveil, vers 9h, nous avons débriefé pour la première fois. Pas sur ce qu’on pouvait ressentir l’un pour l’autre, attends, chaque chose en son temps, sur ce qu’on avait fait sexuellement. Il commençait ses phrases par Hier quand on faisait l’amour, tu as…j’ai…j’aime bien…Il a décidé qu’il n’irait pas à la séance de cinéma de 11h où il devait rejoindre S. et où j’étais également bienvenue. On a refait l’amour avant de se rendormir avant de refaire l’amour avant de se rendormir avant de se réveiller et finalement prendre une douche et un petit déjeuner en écoutant France Inter. C’était bien.

Titus a envoyé des SMS les jours qui ont suivi nos retrouvailles, beaucoup (j’ai répondu, de loin en loin, sans m’engager à rien...), puis de moins en moins (...pas même à le revoir), puis plus du tout. Il y a eu une soirée parenthèse Charmant charmeur chilien et chemins de fer mais ça c’est pas pareil, tu sais bien. Titus, je ne veux pas le garder au chaud pour les traversées du désert. Hier j’ai préféré rester seule plutôt que de voir le Charmant. Je ne sais ni l'écrire, ni le raconter, je ne peux pas analyser tout de suite. Je suis amoureuse de E. et je n’ai rien d’autre à déclarer.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Hiiiiiiiiiihihiiiiiiiiiii hhhhhhhhhhhhhi hhhhhhiiiii hihihi hihi

C'est beau l'a^mour je trouve.

Nononyme

Cristophe a dit…

Il ne manquerait plus que E. soit amoureux de toi et vous pourriez avoir une belle histoire. d:-)
Ma phrase, écrite en plaisantant, peut être mal interprétée, alors je précise que je ne doute pas que E. puisse être amoureux de toi, ça je n'en sais rien.

Anonyme a dit…

L'ennui avec Ada amoureuse, c'est qu'elle est moins présente sur son blog. Bon, c'est pour la bonne cause alors ça va. Mais bon quand même...

Nononyme

Ada a dit…

Merci Nononyme, je ne manque pourtant pas de matière mais je n'arrive pas à mettre en forme, une sorte de blocage...

Cristophe, eh bien moi non plus je n'en sais rien, c'est un peu ça le problème