On m'avait dit : Tu ne peux pas comprendre, tu n'as pas encore d'enfant. On m'avait dit : Tu verras, quand tu auras un enfant plus rien ne sera comme avant. Avoir un enfant serait donc une expérience unique, qu'on ne peut partager qu'avec ceux qui sont passés par là, ceux qui savent (sourire entendu), un peu comme les camps de concentration ou la psychanalyse. Moi tu me connais j'ai tendance à dire non mais oh et puis quoi encore (ce qui signifie approximativement : c'est quand même pas un gosse qui va faire la loi). En réalité y a quand même deux trois trucs qui ont changé.
Le sommeil. Quoique ce soit légèrement biaisé car j'ai commencé à mal dormir, par tranches de 3-4 heures, deux bons mois avant l'accouchement. Selon une théorie d'origine inconnue la femme en fin de grossesse se prépare à morceler son temps de sommeil en vue de l'arrivée du nourrisson qui réclamera sa pitance à intervalles rapprochés. Franchement j'en sais rien. Les théories c'est pas hyper pratique. Ce que je sais en revanche c'est que depuis l'arrivée de mademoiselle A, quand je dors 6 heures d'affilée j'ai l'impression d'avoir fait la grasse mat. Et quand elle se met à dormir de minuit à 7 heures sans interruption (elle ne renouvèle pas encore l'exploit tous les jours mais crois-moi que je l'y encourage de toutes mes forces), quand donc elle fait une vraie nuit, je suis réveillée avant elle.
Pour mémoire je suis la fille qui arrivait au taff aux alentours de midi hein...
L'alcool. Là encore c'est biaisé car durant 9 mois la seule boisson alcoolisée que je me suis autorisée c'est le champagne à doses homéopathiques. Maintenant deux bières et une coupette et tu le crois que le lendemain je suis limite en gueule de bois ?
Pour mémoire je suis la fille qui passait sa vie au bar hein...
Le parc. Pas un jour sans que mademoiselle A et moi-même ne sortions en promenade au parc, elle en pleine sieste ou au contraire yeux grands ouverts, découvrant la sensation du soleil sur la peau et le chant des oiseaux (et accessoirement le bruit du marteau piqueur) (Paris est une fête, Paris est une fête, Paris est un chantier oui), et moi poussant le landau dans les côtes en guise d'exercice physique (crois-moi que c'est du sport avec tout l'attirail qu'il faut déplacer en même temps que le bébé pour parer à toute éventualité).
Pour mémoire je suis la fille dont la préoccupation majeure consistait à parfaire son bronzage dans ledit parc hein...
La lecture. Depuis que mademoiselle A est née, je suis toujours sur le même livre. Il est gros certes mais ça fait quand même un bon mois que je l'ai entamé. Pire (ça me coûte d'avouer une horreur pareille mais je te dois la vérité) : je ne lis pas tous les jours.
Pour mémoire je suis la fille qui lisait un livre par jour hein...
HEUREUSEMENT, dans ce monde en mutation, j'ai UN repère stable auquel me référer, un point d'attache qui n'a pas été balayé par l'arrivée de cet enfant bordel et auquel je m'accroche comme un machin à sa machine : enceinte jusqu'aux yeux ou jeune maman (jeune oui jeune, un problème ?), mon gynéco, ce brave homme (ah ça il sait y faire) continue de m'appeler, le ciel le lui rendra, ma petite demoiselle.
Et le fait que j'aille le voir pour des séances de rééducation périnéale n'a pas à être signalé hein.
Le sommeil. Quoique ce soit légèrement biaisé car j'ai commencé à mal dormir, par tranches de 3-4 heures, deux bons mois avant l'accouchement. Selon une théorie d'origine inconnue la femme en fin de grossesse se prépare à morceler son temps de sommeil en vue de l'arrivée du nourrisson qui réclamera sa pitance à intervalles rapprochés. Franchement j'en sais rien. Les théories c'est pas hyper pratique. Ce que je sais en revanche c'est que depuis l'arrivée de mademoiselle A, quand je dors 6 heures d'affilée j'ai l'impression d'avoir fait la grasse mat. Et quand elle se met à dormir de minuit à 7 heures sans interruption (elle ne renouvèle pas encore l'exploit tous les jours mais crois-moi que je l'y encourage de toutes mes forces), quand donc elle fait une vraie nuit, je suis réveillée avant elle.
Pour mémoire je suis la fille qui arrivait au taff aux alentours de midi hein...
L'alcool. Là encore c'est biaisé car durant 9 mois la seule boisson alcoolisée que je me suis autorisée c'est le champagne à doses homéopathiques. Maintenant deux bières et une coupette et tu le crois que le lendemain je suis limite en gueule de bois ?
Pour mémoire je suis la fille qui passait sa vie au bar hein...
Le parc. Pas un jour sans que mademoiselle A et moi-même ne sortions en promenade au parc, elle en pleine sieste ou au contraire yeux grands ouverts, découvrant la sensation du soleil sur la peau et le chant des oiseaux (et accessoirement le bruit du marteau piqueur) (Paris est une fête, Paris est une fête, Paris est un chantier oui), et moi poussant le landau dans les côtes en guise d'exercice physique (crois-moi que c'est du sport avec tout l'attirail qu'il faut déplacer en même temps que le bébé pour parer à toute éventualité).
Pour mémoire je suis la fille dont la préoccupation majeure consistait à parfaire son bronzage dans ledit parc hein...
La lecture. Depuis que mademoiselle A est née, je suis toujours sur le même livre. Il est gros certes mais ça fait quand même un bon mois que je l'ai entamé. Pire (ça me coûte d'avouer une horreur pareille mais je te dois la vérité) : je ne lis pas tous les jours.
Pour mémoire je suis la fille qui lisait un livre par jour hein...
HEUREUSEMENT, dans ce monde en mutation, j'ai UN repère stable auquel me référer, un point d'attache qui n'a pas été balayé par l'arrivée de cet enfant bordel et auquel je m'accroche comme un machin à sa machine : enceinte jusqu'aux yeux ou jeune maman (jeune oui jeune, un problème ?), mon gynéco, ce brave homme (ah ça il sait y faire) continue de m'appeler, le ciel le lui rendra, ma petite demoiselle.
Et le fait que j'aille le voir pour des séances de rééducation périnéale n'a pas à être signalé hein.