lundi 26 septembre 2011

♫ And if you have a minute why don't we go talk about it somewhere only we know ♫

Un peu comme tout le monde et plus particulièrement comme le silex, monamour est biface.

Éclatant de rire en pleine lecture silencieuse, il répondra à ton regard interrogateur : Non rien c'est Epictète qui me fait marrer (tu me diras moi c'est Proust, chacun son genre). Par ailleurs il est capable de jugement aussi réducteur que : Finalement Le combat ordinaire (chef d'oeuvre de Manu Larcenet, ndlr), c'est rien d'autre que l'histoire d'un angoissé de la classe moyenne.

En même temps tu peux pas reprocher aux gens d'aimer les choses pour de mauvaises raisons (cf mademoiselle A qui, à la tête d'un vaste troupeau constitué notamment d'un chameau de Tamanrasset, d'un livre-tortue et d'une grosse vache, s'intéresse avant tout à leurs étiquettes de lavage).

Tu peux même pas reprocher aux gens de ne pas aimer, car ça ne se commande pas ces choses-là (cf Fred Vargas, Critique de l'anxiété pure, le passage sur les bleus, les rouges et les violets).

Alors monamour, dans son trip Janus, dit d'une part :
Je veux vieillir avec toi
et d'autre part :
Je veux qu'on décohabite.

Le suspens est à son comble.