mardi 5 novembre 2013

♫ Here is my lover ♫

Je reviens...peut-être...bientôt....
Here is my lover
Though i haven't met her
I long for her arms
and i wish she was here;

a voice is my prayer
she says i'm not alone
i'm safe from all hard
and free from all fear

[we're holding a blessing
we're holding a monument
holding and kissing
feels like a million]


Here is my brother
from a different father
and a different mother
but my brother all the same

we're here on a journey
unlike any other
but when we're together
life goes as [?]
[chorus]


Your name sounds southern
but you like the north
i'm trying to be gentle
but i've way too much force (?)

you wish you had silver
and you wish you had gold
you wish you had someone
to have and to hold

[chorus]

vendredi 3 mai 2013

♫ And I wonder how many dreams have gone bad ♫

Alors oui, plus de deux mois de silence. Pas vraiment par manque de temps en plus. C'est plutôt la difficulté de raconter les choses sans prendre le risque de se faire démasquer par E. Sans être un fanatique de l'Internet en général et des blogs en particulier, il est tout de même habile de sa souris et je n'aimerais pas qu'il arrive ici en tapant "j'ai introduit un concombre dans l'intimité de ma copine" (et même une courgette. Et une banane aussi) (on baise écolo). Donc bon, à part choisir avec soin nos primeurs, en les soupesant du regard, en les tâtant tout du long et en pensant l'un à l'autre, on s'envoie en l'air et beaucoup de SMS ainsi que quelques MMS de nos parties charnues et/ou érectiles. L'inconvénient c'est qu'on travaille au même endroit, et même si la configuration du bâtiment fait qu'on n'est pas amené à se croiser très souvent (il fait cependant des incursions courtes mais régulières dans mon bureau), comme nous avons décidé d'un commun accord de ne pas afficher notre relation aux yeux de nos collègues, on tient une position un peu schizophrénique et délicate (par exemple, arriver vers 9h et avoir l'air de rien, comme si on n'était pas du tout en train de faire l'amour une heure avant, tenter de penser à autre chose, s'envoyer des messages de braise, du genre "enlève ta culotte", se retrouver dans le petit recoin du sous-sol pour qu'il vérifie qu'effectivement je suis nue sous ma jupe, en repartir très frustrés car il y a quand même du passage dans ce sous-sol, attendre le soir et se sauter dessus dès que possible). On ne se voit pas tous les jours, et ça nous convient très bien, mais nous sommes indéniablement liés (moi je pense à lui (presque) tout le temps). Parfois on va au cinéma, parfois on va boire des coups avec des potes, parfois on se fait un petit concert. Parfois il me fait des bons petits plats. Parfois je lis pendant qu'il regarde le match. Parfois on passe le dimanche au lit, on se lève pour manger un peu, et on y retourne et les draps s'en souviennent. Parfois j'ai l'impression qu'il est très amoureux de moi (moi n'en parlons pas). Enfin c'est cool tu vois. Je n'ai pas du tout envie d'autres hommes, même pas le charmant charmeur chilien avec qui j'ai dormi très chastement la dernière fois. Parfois je vois très loin avec E. (pour l'instant on a prévu des vacances d'été ensemble). Parfois j'ai peur parce que je ne voudrais pas que ça s'arrête (mais la peur n'élimine pas le danger, je sais), parce que je me dis qu'un jour il voudra peut-être un enfant et que je ne serai plus opérationnelle (et ma copine me dit que dans ce cas-là on fera autrement). Et là je me dis que ce blog c'est plus ce que c'était quand même.

mardi 19 février 2013

♫ Le ciel c'était l'horizon ♫

Mademoiselle A est partie une quinzaine de jours aux Antilles avec son père. Son absence et mes disponibilités plus souples ont contribué à beaucoup nous rapprocher E. et moi. Nous avons mis chacun un pied dans la sphère amicale de l'autre. Nous avons passés un week-end en province qui, j'ai l'impression, nous a fait basculer davantage. Nous étions chez un bon pote à moi, avec qui je faisais la fête du temps pas si lointain où je fréquentais une école nationale supérieure. Il nous a sortis dans tous les bons endroits de sa ville, nous a faits rencontrer toute une troupe de gens très chaleureux. E. et moi avons été perçus d'emblée comme un couple établi. La jeune femme qui nous a rejoints en terrasse le dimanche vers 14h, après avoir dit Oh ben ça fait bizarre de revoir les gens le lendemain alors que la veille tout le monde était mort bourré (et là tu te dis, oh oui putain, j'étais bien bien dans le cosmos, parce que moi je ne me rappelle même pas qu'on s'est déjà vu...) nous a présentés à son ami : Voilà Ada et son époux E., un couple magnifique bla bla bla. Nous en avons ri et E. n'a plus cessé de la journée de m'appeler Madame mon épouse. Déjà dans le train à l'aller, nous nous étions rapprochés physiquement (mais discrètement) comme jamais auparavant, nous qui d'ordinaire n'avons aucun contact tactile en public. Nous nous sommes dits des choses qui signifient qu'on tient l'un à l'autre. Nous nous manifestons une tendresse gestuelle et verbale tout en retenue, une bienveillance attentive. C'est très bon. Y a juste un truc que j'ai du mal à analyser : ma consommation de cigarettes ne cesse d'augmenter.

mardi 22 janvier 2013

♫ Someday we will foresee obstacles ♫

Très vite.

La partie carrée : tout cela me paraît si loin maintenant. Qu’en dire ? La petite japonaise était belle et très focalisée sur moi, ce qui n’était pas pour déplaire à Titus et à l’homme qui sent bon. Je ne revois plus cette clique (cela dit sans connotation péjorative) depuis plusieurs semaines.

L’agression : Huggy les bons tuyaux et Big Boss sont revenus chez moi. Je me suis refusée au Boss. Il n’a pas supporté la frustration. J’en ai récolté des bleus sur les bras et sur la fesse droite et quelques courbatures (Huggy s’est interposé un peu tardivement). Plus de peur que de mal mais beaucoup de peur suivie d’une bonne angine, une semaine d’arrêt de travail, petite déprime. E. a été très investi dans la mise en place d’une cellule post-traumatique. SMS drôles tout au long des journées où je ne travaillais pas, visites à domicile, préparation de petits plats, grasse matinée douce.

E. : Il m’a offert un cadeau de Noël au retour de ses vacances et il a pris les devants, merci à lui (je ne sais pas pourquoi, je n’ai jamais été aussi en retenue avec un homme qui me plaît. Peur d’aller trop vite, peur de l’échec, grosse claque de sortie de couple mal cicatrisée)
– Mais qu’est-ce que je suis pour toi exactement ? Moi au départ je me suis dit Ada, c’est une fille qui croque la vie à pleine dents, qui se prend pas la tête, qui papillonne…entre nous c’est une sorte d’amitié érotique mais elle ne souhaite rien de plus malheureusement.
– Alors je crois qu’il y a un énorme malentendu.
Je lui ai dit comment je m’étais rapprochée de S. pour l’atteindre, comment j’avais parfois organisé mon travail pour le croiser le plus possible. Il en a été très touché. Il m’a dit combien il pouvait être jaloux de ce qu’il imaginait, à tort ou à raison. Le lendemain pour la première fois, au moment de se quitter, on s’est embrassé sur la bouche, comme un pacte.
Nous faisons l’amour avec amour.
Guimauve, je me tais.