Que croyez-vous qu'il arriva ?
J'ai pas réussi à aller faire du sport. Oui, allez-y, huez à vous en exploser les poumons, j'assume. Inutile d'invoquer des circonstances atténuantes, j'imagine que vous n'en avez que faire. Vous vous dites Y a pas à chipoter, elle a pas tenu sa résolution, point barre. Cependant permettez-moi quelques explications. Pas des excuses, nuance.
J'en sors donc, avec les symptômes ci-dessus mentionnés et, hyper motivée, j'appelle les copines de sport : eh ben en fait elles sont trop fatiguées, la semaine prochaine peut-être...Ouais je vois. Qu'à cela ne tienne, si vous croyez que je vais me laisser abattre pour si peu, vous vous méprenez grandement, bande de dégonflées. J'irai seule, na.
Remonter dans le métro. Grave erreur, ouh là là, grave grave erreur. Car le troupeau de malheur, en embuscade, m'attendait au tournant (niârk niârk), en la personne d'un clochard, fort avenant par ailleurs, mais dont l'équilibre précaire (retrait ! retrait !) (hum désolée) provoqua un lâcher de bouteille du plus bel effet dans cet espace clos et confiné...Mais mais mais, quel parfum vient ici chatouiller ma narine ? Serait-ce que j'ai la tête qui tourne ? Au secours !
Oui, bon ok, lapidez-moi, merci de votre soutien.
Et me retrouve au bar en bas de chez moi, où la clientèle est sympathique et réconfortante, où la musique est bonne et souvent en live, même qu'un des serveurs c'est un pote, alors hein. Car voyez-vous, quitte à renoncer au ventre plat, autant boire de la bière.
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