jeudi 13 juillet 2006

♫ Should I stay or should I go now ? ♫

Bon ben je ne vous cacherai pas que ça m'a un peu calmée c't'affaire...

Sur le coup j'étais sous le choc, avec assistance respiratoire, massage cardio-vasculaire et tout et tout. Non allez, juste j'ai bu le premier verre de rosé relativement vite. Ensuite y a eu les explications du charmant sur le mode je suis désolé, c'est parce que j'étais pas à l'aise, je voulais pas te vexer...Mais tu m'as pas vexée, tu m'as scotchée, c'est pas pareil. Et maintenant je sais pas bien quoi en penser.

Disons que si c'est effectivement de la jalousie, ça va pas être possible. Non vraiment sans façon, j'ai côtisé hein, faut que ça tourne un peu (à titre d'exemple, si je m'avisais de regarder autre chose que mes pompes ou Ses yeux, à lui cet ex d'une autre vie, je me faisais accuser de mater les gars dans la rue. Erreur d'appréciation...j'étais jeune...et amoureuse surtout. Mon dieu comme tout cela est loin braves gens. Et puis en plus, depuis quand c'est interdit de mater les beaux gosses ?). Bon après tout, s'il est jaloux, il est jaloux hein, c'est pas moi qui vais le changer. Le cas échéant, no way.

Le truc, c'est qu'il s'en défend. Il annonce au contraire à tout bout de champ qu'il n'est PAS jaloux, qu'il n'est PAS fidèle. Libéré à fond quoi. Libre dans sa tête (et pourtant il s'appelle pas Diego. Ça aurait été pas mal n'empêche, Diego, j'aime bien), libre dans sa vie. Moi j'veux bien (d'autant que ça me ressemble assez) mais ça manque de cohérence au niveau de l'articulation discours-actes (et ton arthrose, ça va ?).

Si vous voulez mon analyse personnelle de la situation...oui ? non ? manifestez-vous hein...je pense que son attitude est due à un manque d'assurance. Il éprouve manifestement quelque chose d'assez fort pour moi, mais il ne sait pas si c'est réciproque et ça le met en état d'insécurité. Ce que je comprends bien...car moi-même je ne suis pas bien assurée de mes propres sentiments. Voilà quoi, en gros je ne tranche pas la question jalousie, je lui laisse le bénéfice du doute (bien que je doute du bénéfice. Mais faut savoir douter du doute, on vous a bien appris ça quand même).

Et donc je suis pas allée à l'apéro auquel on était invité hier soir. Non. Au début je me disais, allez, repos ce soir, parce que mine de rien la teuf m'a bien rétamée. C'était sans compter sur (ex)-monamour, qui m'a téléphoné et avec qui j'ai passé une très bonne nuit. Quoi ? Faut pas me chercher, c'est tout.

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