Bon ça y est, j'ai cinq minutes. Viens par là que je te cause.
Tout a commencé un pas beau jour (et sûrement pas une nuit vu que les magasins sont fermés), de l'an de disgrâce 2006. Quelques temps après que monamour m'ait livré le fruit de sa réflexion consécutive à une semaine de break. À savoir : "Je veux qu'on continue à pas se voir". Ce qui est pas mal original comme formulation de rupture, le divan de l'analyste en a fait ses choux gras, je te prie de me croire.
Et donc, suite à ce cataclysme sentimental que quand même j'en ai pas mal souffert hein (parce qu'en plus à l'époque je savais pas que ça se finirait bien et qu'on vivrait heureux dans le futur et tout ça, j'avais oublié de lire mon horoscope), eh ben je me sentais comme qui dirait moche. À vrai dire, y avait pas que moi que je trouvais moche. Rien ne trouvait grâce à mes yeux, la vie elle était trop pourrie, insipide et sans aucun sens.
Alors c'est vrai qu'au bout d'un moment, j'avais fini par émerger du terrier où je me cachais pour panser mes plaies comme un animal blessé que j'étais, et même j'avais recommencé à sortir, à tel point que j'avais comme qui dirait un amant, non parce que l'amour je te rappelle que ça valait plus grand chose mais le sexe bon pourquoi pas...Ainsi j'avais un amant (Canada Dry de son surnom), ce qui contribue un peu à se sentir moins moche, mais pas trop non plus.
Dans l'optique de poursuivre cette entreprise de reprise du poil de bête, un jour plutôt moche, et sûrement pas une nuit je te répète, je me suis dit bon ma fille c'est pas tout ça, faut se remuer, le show il must go on, achète-toi un maillot de piscine.
Et un bonnet tant qu'à faire. Comme ça t'auras la panoplie complète pour t'intégrer à l'équipe de copines sportives et tu prendras soin de ton corps, et tu t'aimeras plus mieux. Oui, naïve que j'étais, je faisais confiance aux copines, et elles, les pauvres, elles me faisaient confiance...On croyait à l'esprit d'émulation, on se disait que sur trois que nous étions, ce serait bien le diable s'il ne s'en trouvait pas toujours une pour remuer les autres.
Eh bien ce fut le diable. Le diable de la flemme. Le diable de ouais mais bon y a apéro chez Machin. Le diable de non mais attends, faut ab-so-lu-ment que j'aille à la laverie, j'ai plus rien à me mettre. Le diable de ah non je peux pas, je suis pas épilée pile-poil -ah aha...Si tu veux bien compter, cela faisait donc deux ans que le maillot, il traînait en bas du placard, avec le ticket de caisse dans le sac plastique.
Sauf qu'entretemps, c'était plus le même placard parce que j'ai déménagé, eh oui, j'ai déménagé pour emménager avec monamour qui plus est, que la vie est belle, que tout le monde il est beau et il est gentil, et moi aussi.
Eh ben pourtant maintenant je vais à la piscine. Faut pas chercher.
7 commentaires:
Faut pas chercher, faut juste nager
Votre nouvel appart doit être situé exactement sur un nœud tellurique qui donne très très envie d'aller à la piscine.
C'est la seule solution je pense.
(Moi, ma chambre elle est construite pile poil au dessus d'un nœud tellurique qui donne envie de manger du Nutella)(quelle malchance).
je suis d'accord avec la théorie d'Aurélia. C'est le nœud tellurique qui veut ça...En même temps y'a pire comme activité.
A quand le petit pull marine, alors?!!
Aurélia a parfaitement raison et vient de mettre en avant la réponse à toutes mes questions: tout vient des noeuds telluriques!
jte refile un bébé sur mon blog.. j'étais o-bli-gée ! ^^
massinissa < oui voilà, ça peut être une philosophie de vie
aurélia < mais c'est bien sûr !voilà pourquoi monamour vient avec moi. Par contre j'ai pas encore croisé les voisins
yelka < comment ça pire ? tu sous-entends que la piscine n'est pas un sport de combattant endurant que c'est vraiment un exploit d'y aller ? je ne comprends pas
l'amazone < aaah...des fois, après m'être pris la tête pour trouver un titre, je me demande s'il y aura quelqu'un pour le noter. tu es une des rares
admets que c'est le seul sport ou l'on peut se sentir comme un poisson dans l'eau
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