Bon ça y est je reviens. Non parce que j'étais partie un peu loin quand même.
Alors oui le charmant charmeur chilien m'a apporté un petit goûter alcoolisé et après on a pris les chemins de fer et les petits câlins sont devenus gros gros gros. Au petit matin je suis rentrée en Vélib pour la deuxième fois.
Et qui donc a dit Jamais deux sans trois ? Reconnaissons qu'il n'avait pas tout à fait tort.
Sauf que la troisième fois a légèrement différé des précédentes. Oui messieurs-dames. Et pourquoi donc hein ? Pour la simple et bonne raison que j'ai fait du parachute.
Dit comme ça, évidemment tu ne vois pas, je m'en doute bien. Pour de plus amples informations il te suffira de taper, sur ton encyclopédie libre, les lettres m, puis d, puis m, puis a et d'aller à la rubrique "Jargon". Je t'en prie.
Alors le parachute, au début tu dis, enfin moi je dis, en bonne trouillarde : non mais arrêêêêête ça fait trop peur !!! Le charmant te rassure, tu fais comme tu veux, mais là y a presque rien, tu vas rien sentir. Bon du coup tu testes.
Effectivement tu sens rien. Jusqu'au moment où tu te mets à voir en saccadé, les mouvements sont décomposés, comme ta caméra quand elle est pas très performante, un peu au ralenti quoi. Tiens d'ailleurs en parlant de ralenti, niveau perception du temps, c'est carrément l'effet inverse des chemins de fer. À savoir : avec les chemins de fer, le temps passe à la vitesse de la lumière (blanche), une nuit égale environ une heure ; avec le parachute, tout le contraire, quand tu jurerais qu'il est 6h du mat, il est à peine 23h...
Le grand sourire plein de dents scotché sur ta face te rappelle tes premières expériences de jeune fumeuse en herbe (en herbe dans tous les sens du terme, tu avais compris). Oui c'est un peu pareil, tu te mets à rire pour rien et tu pousses des cris de joie, ah tu vois rien que d'y penser j'en veux encore.
Et puis alors, va savoir comment, toi qui refuses ce genre d'activité depuis que tu es en capacité de faire ta toilette seule, voilà que non seulement tu te retrouves à prendre un bain mais en plus tu kiffes...
Bon il va de soi que tout cela est agrémenté de caresses en tout genre car tu as littéralement le feu partout partout PARTOUT.
Vient le moment où ça retombe, forcément, et là le coup de barre est terrible. Le charmant sort alors les chemins de fer et, aah, ça va mieux. Allez au lit. Il est 4h. Tu règles ton réveil à 5. À 5, tu le règles à 6. À 6 tu envoies un texto et tu dors sur place.
Vers 10h tu es dans le métro, et franchement tu ignorais qu'ils étaient si nombreux à se déplacer si tôt le dimanche. En plus ils braquent leur regard sur toi, mais non voyons, pas parce que tu es irrésistible, juste parce que tu portes tes lunettes de soleil, les néons te font trop maaaaaal.
Et monamour qui t'attend comme un petit pain au chocolat bien chaud sous la couette te dit : Tu veux pas enlever tes lunettes de cocaïnomane avant de te coucher ? Tu ne relèves pas car il n'est pas si loin de la vérité et surtout tu es épuisée, à bout de forces, tu calcules que tu n'as presque rien mangé depuis 48 heures, tu constates que malgré cela tu n'as pas faim, il ne te reste plus qu'à dormir.
Autant te dire qu'après tu es déprimée un peu beaucoup. C'est le prix à payer, dit le charmant. Eh ben c'est cher. Enfin bon toujours est-il que je suis revenue et ça c'est pas mal. J'ai même mangé un cheeseburger, non, pas là où tu crois, dans un bon resto. Et bien sûr, avant que j'aie le temps de me poser cinq minutes, je reçois : Hello chère amie que diriez-vous de prendre un verre prochainement ? ça fait longtemps ! C'est l'Écrivain.
6 commentaires:
ta petite entreprise ne connaitra jamais la crise!
J'en suis sûre.
En attendant le CCC t'aime, c'est pas du flan ni du gateau,je te l'accorde!
Mais qu'est ce que c'est BEAU...
C'est beau comme du Michaux.
Moi j'ai essayé une fois, ce n'était pas un chilien mais un conseiller d'Etat qui me l'avait filé, c'était en after sur les champs, au club 79, et j'ai eu un peu chaud pendant que ma copine a été malade 3 jours. Peut-être ne suis-je pas fait pour ça, tant pis, qu'est-ce tu veux que je te dise, je me contenterai du cheese, par contre, ça ça me fait un effet boeuf (oui ben ça va toi tu recules devant rien, hein)
BONJOURRRRRRRRRRRR !!!!!!!!!!!!!
Et comment que ça va que ça va ????
Bein écoute moi bien, en vacances... dans le south de la French con-de-truie !!!
et sinon YOUUUUUUUUUUUUUUHOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU aussi.
Ah bah y'a eu du ouayage alors... les corps ces grands ouayageurs, prennent des trains aux détours des gares chiliennes, font des arrêts mais tant que les coeurs ne déraillent pas...
massinissa < ah si tu me prends par les sentiments en citant Bashung, je ne peux qu'approuver.
bob ? < they call it bad trip, man
al du le mistral in the wind < eh bé comme tu vois ça plane pour moi !
yelka < ♫ les grands voyageurs laissent dans le coeur des ardoises...les grands voyageurs se posent sur le ventre d'une âme soeur...♫
Plastik ... plastik ??? plastik !!! ... ahhh plastikkkkk...
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