lundi 22 janvier 2007

♫ Comme la vague irrésolue ♫

T'as remarqué qu'en ce moment il fait beau tous les dimanches ? (à Paris s'entend), eh bien ça n'a rien à voir avec le sujet qui nous occupe aujourd'hui.

Vendredi, après une première partie de soirée avec ses amis, j'amène monamour au nouveau bar où on rejoint mon pote. Ben ouais, faut que tout le monde s'habitue à la nouvelle configuration. Chez moi la nuit est bonne et donc, quand, à 7h du mat, je reçois : Ouktusoi koiktuface...je pense à toi ! Demain é un nouveau jour é cé avec toi kjé envie...tu te dis que bon, je vais pas répondre. On ne peut rien te cacher. Par contre je mets un petit bout de temps à retrouver le sommeil, d'autant que ça bipe à nouveau : il é tôt mé pa tro tard pr se voir ! J'imagine le charmant charmeur chilien sur sa voie de chemins de fer (une voie de garage objectivement, mais les voyages forment la jeunesse à ce qu'il paraît). Monamour, lui, ne bronche pas.

Après le petit déjeuner et son départ, voilà que ça bipe encore : Le silence é un dialogue...Jte souhaite pleins dbonnes choses. Il est doué pour la synthèse le charmant. Je lis tu sais quoi, la journée file et quand je sors du cinéma, mon portable affiche : Jvais boire un verre avec XXX. Kestufé ? J'étais au ciné, je rentre chez moi (note bien que je me contente de répondre à la question, ni plus ni moins) Et kestuvefèr ? Je sais pas trop, t'es où toi ? (bon, ça prend une tournure un peu périlleuse hein) Dans la rue. On peut se retrouver chez moi stv !? Ok (et voilà...)

On n'a pas le temps d'atteindre le lit, le futon fait très bien l'affaire. Feu de l'action aidant, on se rend compte assez tard que les voisins peuvent profiter du spectacle...Mais y a pas eu de plainte. Faut dire qu'on assure aussi, cette fois encore nous nous surpassons en prouesses gymnastiques et rythmiques. Au point qu'on se dit que ça fait pas mal, de se faire du bien certes, mais aussi de se voir moins souvent.

Puis nous sortons prendre un verre au nouveau bar avant que je ne retrouve monamour. L'heure tourne et on se refroidit pas, y a un micro-climat je sais pas...Je suis limite à la bourre alors on opte pour une petite session dans le hall de son immeuble (pipe et boîte aux lettres, un nouveau regard sur le monde), mais, ne portant pas de jupe (ben oui, j'avais pas prévu de me faire trousser au coin de la rue par ce temps pluvieux) nous nous voyons dans l'obligation de remonter chez lui pour un travail plus en profondeur. Inutile que je te raconte, déjà c'est pas racontable, et puis j'ai pas les mots tellement c'est au-delà (si tu crois que c'est facile...t'as qu'à voir dans les livres (les bons hein) : la scène de cul c'est un peu comme le chef d'oeuvre du compagnon artisan). Quand nous émergeons, plus de doute, je suis très en retard...

Remercions nos amis du métro qui nous offrent un sursis le samedi soir, ce qui me permet de finalement retrouver monamour. En aucune manière je n'éprouve de sentiment de culpabilité vis-à-vis de lui. Crois-tu que ce soit normal ? Ou bien mon inconscient ne suivrait-il pas un chemin tortueux qui l'amènerait à ce magnifique sophisme : puisqu'il n'y a pas culpabilité, il n'y a pas faute ? En tout cas j'ai bien fait de rien te dire la dernière fois à propos de la fidélité...franchement je regrette pas.

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