Les soirées chez Diego c'est rigolo (si tu veux bien prendre la peine de te défoncer)
- Tu vois Bill c'est vraiment un pote. C'est le seul gars que je connaisse qui débarque chez moi avec une rose.
- Ben ouais, en ce moemnt j'achète plein de roses, alors je me suis dit ce serait con de pas en amener une à ce bon vieux Diego.
- Je vois rien.
- Moi quand je prends trop de coke, je fais le ménage.
- Mat en deux coups.
- Pour lui ou pour moi ?
- À ton avis ?
- Pour lui ?
- T'as pensé quoi là ? T'as pensé mat en deux coups pour lui ?
- Ouais...
- T'as pensé mat en deux coups pour lui ? Regarde-moi dans les yeux
- ...
- Eh ben t'as raison, y a mat en deux coups pour lui, t'as raison. Tu vois, y a pas de doute, c'est ce que je te disais. Faut pas douter. Jamais.
- Ça tombe bien que tu parles d'eau, parce que justement je me sens comme dans de l'eau là. Tu sais, comme quand tu danses aussi...On dirait qu'on est dans l'eau.
- Je vois rien
- Tu sais, y a des gars qui jouent à l'aveugle, sans regarder l'échiquier.
- Non !?
- Si si, je t'assure.
- J'te crois pas...Non mais t'imagines le truc ? Alors moi j'étais là, ah non finalement on dit que j'étais là...n'importe quoi...
- Pourtant je te garantis que c'est vrai.
- Ça m'étonnerait. Je vois pas comment c'est possible
- Putain mais t'y vois vraiment rien toi !
- Mais ouais ! Ça fait une heure que je dis : j'y vois rien, et personne m'entend.
- Merde, c'est con que tu taffes demain.
- Ah non, dis plutôt c'est super qu'il taffe demain.
- Ouais t'as raison en fait, moi quand j'avais du travail, ça m'aidait bien dans la vie, faut reconnaître.
Sinon je pourrais te détailler le rencard avec le charmant chameur chilien "au bar en bas de chez lui, pour boucler la boucle", la séance de rupture réfléchie avec la tête, qui bascule en séance de retrouvailles gouvernées par le coeur et les tripes. Mais déjà que je me sens comme un colis suspect (systématiquement détruit, faudra pas se plaindre) c'est peut-être pas la peine d'en rajouter. Bon écoute je sais pas, propose un truc toi non ? Moi je m'en sors pas.
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