Je me demande si je devrais pas me taper un des gars du taff. Au début j'avais pour principe de pas chasser sur mon lieu de travail, parce que selon l'issue de l'histoire, je te fais pas un dessin, ça peut devenir difficile à gérer. Et puis, tu sais ce que c'est, on est tellement nombreux, on relâche un peu, on est en confiance et hop on se laisse aller. Donc bon ça m'est arrivé oui. Plusieurs fois oui (plusieurs fois ça veut dire qu'il faut compter pour savoir exactement combien mais là je vais pas compter d'accord ? déjà que tu me prends pour une obsédée sexuelle...) Que des plans cul. Non parce que quand même hein, j'ai une conscience professionnelle. Et là ça fait un bail que rien. Alors je me demande...
Sauf qu'il reste pas grand monde de potable à c't'heure (pas assez de renouvellement ces temps-ci), à part un peut-être mais il est vraiment trop con, ou alors les deux que je croise à la cantine mais je les confonds, ça commence mal, ou bien ils sont frères et ça commence pas mieux.
Enfin je dis ça, c'est purement désintéressé tu t'en doutes, si je peux faire avancer la science. Ben oui, avancer la science, qu'est-ce que tu crois ? l'heure est grave, je crois que je deviens fidèle.
Sur la terrasse du nouveau bar monamour et moi attendons des amis. Le charmant charmeur chilien, à fond sur son skate, nous salue de loin. Bien plus tard, monamour ayant dû partir, il nous resalue, de près cette fois. Et quand mes amis partent à leur tour, il dit Si tu veux monter deux minutes ? Non mais dis donc, je ne te permets pas. C'est du langage codé, banane, c'est pour m'inviter à prendre les chemins de fer.
Bon j'avoue j'aurais pas dû. Mais toi par exemple je suis sûre t'aimes le chocolat non ? (ou autre chose, si vraiment t'as décidé de me contredire, remplace par un truc que t'aimes) Et quand quelqu'un te propose Un peu de chocolat/truc que t'aimes ?, tu fais pas le malin, t'acceptes. Ben moi c'est pareil. C'est tout.
Par contre là où ça devient inédit, c'est quand il dit Un peu de sexe ? (je reformule pour une meilleure compréhension, sinon en réel ça donne plutôt : il me plaque contre la porte, puis contre la fenêtre, puis contre le futon) je réponds Non merci (je me dégage quoi et j'essaye de dire Non. Non non non. Non mais arrête, mais arrête, ARRÊTE J'TE DIS, JE VEUX PAS)
Et tu trouves ça normal toi ?
Maintenant la cerise sur le gâteau, alors que j'ai rien fait t'as bien vu, c'est que limite je culpabilise. La preuve : il se pourrait bien que je couve quelque chose (non, pas un enfant, tu te calmes tout de suite)
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