Oui, très certainement tu es en train de rentrer de ton long week-end qui t'a trop réjoui, genre depuis vendredi t'as l'impression que c'est dimanche et c'est plutôt agréable c'est vrai.
Et moi ? tu te demandes pas. Ben je te réponds quand même. Hier j'étais invitée à un anniversaire. Le nombre de gens qui fêtent leur anniversaire dans un bar, c'est pas croyable. Moi de mon temps on organisait des vrais teufs, on déplaçait les meubles, on faisait du punch et un gâteau avec des bougies. Ah mais de nos jours on est moderne, on va dans un bar et on boit de la bière. Un peu comme tous les jours en fait, sauf qu'en arrivant tu dis joyeux anniversaire. Après tu peux toujours essayer d'allumer les cure-dents plantés dans les olives mais y a pas à dire, c'est plus ce que c'était.
Y avait une fille que j'avais pas vue depuis longtemps...depuis six ans exactement. Je ne te cache pas qu'elle a changé. Mais elle est toujours aussi belle. Enfin moi je la trouve belle. Monamour est pas d'accord. Et là je suis obligée de lui dire Oh mais monamour, je sais bien que ma beauté transcendentale t'éblouit, que tout te paraît fade et sans grâce à côté de moi qui suis ton soleil et ta montagne...mais ouvre les yeux deux minutes et regarde-moi cette plastique superbe. Mais non, on n'a pas les mêmes goûts. Bon en fait j'ai pas pensé à regarder son cul, ce à quoi monamour s'est à coup sûr attelé, lui, et peut-être qu'elle a pas un fessier terrible, peut-être, je reconnais que ça compte. Mais le reste...rien à dire. Pour que tu comprennes bien, je pourrais la draguer un jour...un jour où je serais très soule (tous les jours donc) (non mais c'est une blague ça, prends pas toujours tout au premier degré, surtout qu'il en faut beaucoup plus pour être soul). Le mieux serait qu'elle prenne les devants. Mais là les probabilités sont assez faibles, faut pas se leurrer, son hétérosexualité semble solidement établie. Oui, la mienne aussi, t'as pas tort. On peut fantasmer quand même.
Par exemple maintenant tout de suite, je me prends à rêver que. Non, alors là, si tu crois que je vais te livrer mes pensées libidineuses, tu rêves mon jeune ami (c'est une expression bien sûr, tu as le droit d'être vieux, t'as qu'à voir moi). Non non non. À l'heure où je te parle, tandis que tu savoures les dernières gouttes de ton week-end, je rêve que moi aussi j'y suis, en week-end. Car, permets-moi de te le demander, qui, une fois de plus, a mis une croix sur l'oisiveté . Qui, une fois de plus, est fidèle au poste du service public ? Qui, une fois de plus, accomplit sa mission avec abnégation ? Non, pas bibi, c'est Ada mon prénom.
Eh oui, aujourd'hui dimanche je suis au taff. Comme hier. Et comme avant-hier. Pendant ce temps, y en a qui glandent, l'air de rien. Toi entre autres. Mais pas seulement. Je pensais plutôt à un autre gars. Genre un gars qui veut revaloriser le travail et qui a ressenti le besoin urgent de faire une petite croisière pour se reposer et habiter sa fonction. Ensuite il nous pond une liste de collaborateurs...Et après tant d'efforts (sans compter son footing matinal, arrête tu m'épuises), en attendant de travailler plus, il part en week-end. Dans un château. Attends c'est normal, il a besoin d'un peu de repos le gars oh.
J'ai comme l'impression de me faire niquer quelque part. du coup je vais habiter mon appartement, je vais faire de la barque à Vincennes et si ça se trouve même j'irai visiter le château de Versailles. En tout cas, ce qui est sûr, c'est que tu me verras pas la semaine prochaine
Et moi ? tu te demandes pas. Ben je te réponds quand même. Hier j'étais invitée à un anniversaire. Le nombre de gens qui fêtent leur anniversaire dans un bar, c'est pas croyable. Moi de mon temps on organisait des vrais teufs, on déplaçait les meubles, on faisait du punch et un gâteau avec des bougies. Ah mais de nos jours on est moderne, on va dans un bar et on boit de la bière. Un peu comme tous les jours en fait, sauf qu'en arrivant tu dis joyeux anniversaire. Après tu peux toujours essayer d'allumer les cure-dents plantés dans les olives mais y a pas à dire, c'est plus ce que c'était.
Y avait une fille que j'avais pas vue depuis longtemps...depuis six ans exactement. Je ne te cache pas qu'elle a changé. Mais elle est toujours aussi belle. Enfin moi je la trouve belle. Monamour est pas d'accord. Et là je suis obligée de lui dire Oh mais monamour, je sais bien que ma beauté transcendentale t'éblouit, que tout te paraît fade et sans grâce à côté de moi qui suis ton soleil et ta montagne...mais ouvre les yeux deux minutes et regarde-moi cette plastique superbe. Mais non, on n'a pas les mêmes goûts. Bon en fait j'ai pas pensé à regarder son cul, ce à quoi monamour s'est à coup sûr attelé, lui, et peut-être qu'elle a pas un fessier terrible, peut-être, je reconnais que ça compte. Mais le reste...rien à dire. Pour que tu comprennes bien, je pourrais la draguer un jour...un jour où je serais très soule (tous les jours donc) (non mais c'est une blague ça, prends pas toujours tout au premier degré, surtout qu'il en faut beaucoup plus pour être soul). Le mieux serait qu'elle prenne les devants. Mais là les probabilités sont assez faibles, faut pas se leurrer, son hétérosexualité semble solidement établie. Oui, la mienne aussi, t'as pas tort. On peut fantasmer quand même.
Par exemple maintenant tout de suite, je me prends à rêver que. Non, alors là, si tu crois que je vais te livrer mes pensées libidineuses, tu rêves mon jeune ami (c'est une expression bien sûr, tu as le droit d'être vieux, t'as qu'à voir moi). Non non non. À l'heure où je te parle, tandis que tu savoures les dernières gouttes de ton week-end, je rêve que moi aussi j'y suis, en week-end. Car, permets-moi de te le demander, qui, une fois de plus, a mis une croix sur l'oisiveté . Qui, une fois de plus, est fidèle au poste du service public ? Qui, une fois de plus, accomplit sa mission avec abnégation ? Non, pas bibi, c'est Ada mon prénom.
Eh oui, aujourd'hui dimanche je suis au taff. Comme hier. Et comme avant-hier. Pendant ce temps, y en a qui glandent, l'air de rien. Toi entre autres. Mais pas seulement. Je pensais plutôt à un autre gars. Genre un gars qui veut revaloriser le travail et qui a ressenti le besoin urgent de faire une petite croisière pour se reposer et habiter sa fonction. Ensuite il nous pond une liste de collaborateurs...Et après tant d'efforts (sans compter son footing matinal, arrête tu m'épuises), en attendant de travailler plus, il part en week-end. Dans un château. Attends c'est normal, il a besoin d'un peu de repos le gars oh.
J'ai comme l'impression de me faire niquer quelque part. du coup je vais habiter mon appartement, je vais faire de la barque à Vincennes et si ça se trouve même j'irai visiter le château de Versailles. En tout cas, ce qui est sûr, c'est que tu me verras pas la semaine prochaine
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