mardi 29 mai 2007

"Un break par rapport à quoi Elisabeth ?"

Ah ben ça fait du bien une petite pause comme ça, tranquille pépère, franchement je te conseille.

Au départ je me suis demandée si j'allais pas réaliser ces trucs de ouf pour lesquels je manque toujours de temps, genre faire un ménage de printemps dans la cuisine, ou classer tous les papiers qui s'empilent sur le bureau, voire (carrément dingue) trier des fringues. Au final force est de constater que c'est pas de temps que je manque mais d'envie. Au diable les trucs de ouf, allez, n'écoutant que mon courage, j'ai décidé de rien faire. Carrément.

Eh ben crois-le ou pas, j'y suis pas arrivée. Qu'est-ce que tu veux, je suis hyper active moi, l'oisiveté c'est pas mon truc, je tiens pas en place, faut toujours que je m'agite, que je travaille, que je me rende utile...c'est plus fort que moi. Alors là, ça a été 1 ciné par jour, 1 livre par jour, 1 terrasse par jour, 1 resto par jour, 1 grasse matinée par jour, 1 sieste par jour. Tu vois le programme, pas trop un truc de feignasse quand même.

Je suis tombée là-dessus (je te le mets en italique des fois que tu sois pressé, tu peux zapper) : On pourrait l'accuser de lâcheté, bien sûr, mais on pourrait tout aussi bien le décrire comme un homme en plein conflit. Peut-être n'était-il pas tout à fait sûr de vouloir épouser Saint John. Peut-être n'était-il pas prêt à renoncer à O'Fallon. Peut-être se sentait-il déchiré entre les deux femmes, ayant besoin de l'une et de l'autre. Le remords peut entraîner quelqu'un à agir contre son intérêt, mais le désir aussi peut faire cela, et quand remords et désir se mêlent à parts égales dans le coeur d'un homme, celui-ci est susceptible de se conduire de façon étrange. Bon, point de vue style, c'est pas l'extase ok, mais quand même hein, j'aime bien quand on me dit que non, je suis pas lâche, je suis juste étrange. Oui donc oui. Oui oui oui. Je développe pas, je pense que tu vois à peu près.

Je suis aussi tombée (retombée est plus juste) (de sombrero) sur le facétieux charisme de Louis Garrel. Ah oui tiens, encore un triangle t'as vu ? (sinon tu peux y aller, c'est bien)

J'ai noté que le deuil, la mort, la perte sont des thèmes très à la mode en littérature et en cinéma d'aujourd'hui. Mais j'ai pas poussé l'analyse plus loin, attends, j'avais pas que ça à faire non plus, c'était l'heure de l'apéro.
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Une semaine loin du taff. Une semaine loin de toi aussi, pauvre chou. Sept jours de réflexion. Et aujourd'hui j'ai informé mon propriétaire que dans trois mois..

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