T'es bien d'accord qu'il y a des tonnes de raisons pour arrêter de fumer hein ? C'est mauvais pour la santé, ça coûte cher, faut presque se cacher en ces temps de prohibition. On en est déjà à trois là.
Alors tu peux m'expliquer pourquoi tous ces messieurs-dames Je-Sais-Tout sont tellement persuadés que je vais me reproduire ? J'ai grossi ou quoi ? Ah ben oui tiens, c'est possible, on dit que le fumeur est toujours deux trois kilos en deça de son poids "normal"...pourquoi pas moi ? Mais je suis pas en train d'optimiser le terrain pour une fécondation ok ? commence pas à me stresser.
Et d'abord, tu veux que je te dise ? J'ai pas arrêter de fumer. Ah.
Ce qui se passe en fait, c'est qu'un jour je tombe malade (juste après avoir sauvé l'humanité en la personne d'une collègue maniaco-dépressive, tu te souviens ?) (parce que moi oui ♫ c'est là à jamais sur le bloc-note de ma mémoire ♫). J'ai une fièvre de cheval et la gorge à l'agonie vu qu'il s'agit d'une angine blanche (ça revient ni plus ni moins à une angine rouge pour ne rien te cacher), à tel point que même avaler un médoc t'appréhendes tu vois ? Alors fumer dans ces conditions, c'est gâcher, surtout que t'es dans le coma à 80 %. Bien (oui je dis bien parce que je somatise toujours au niveau de la gorge, enfin je suppose que ça t'a pas marqué mais moi ça me rassure) (cherche pas).
La première fois que j'ai arrêté de fumer, à l'automne 2005, je me suis réveillée avec une telle gueule de bois que y avait pas moyen non plus. Bon j'ai repris trois mois après mais, sans vouloir le déresponsabiliser ni rien, ça a coïncidé avec le moment où monamour a mis quelques distances entre nous, et comme je suis contre le cumul des mandats, manque de nicotine + manque d'amour, c'est anticonstitutionnel, enfin personnellement ma constitution, aussi robuste soit-elle, a tendance à se désintégrer dans ces cas-là et j'ai comblé comme j'ai pu...
Tu commences à saisir le topo ? L'arrêt du tabac chez Ada s'origine dans l'impossibilité physique d'allumer une clope. Aucune préparation psychologique consciente, aucune date butoir (symbolique ou pas) arrêtée longuement à l'avance, aucune prise de décision (comme pour tout quoi, c'est ça que tu te dis ? Alors écoute, je te dispense de toute remarque en la matière), aucun substitut. Ça arrive et puis c'est tout. Mais moi j'ai pas à tenir parole ni rien puisque j'ai rien dit. CQFD. Si ça se trouve, tout à l'heure j'aurai envie d'une bonne clope. Eh ben pas de problème. Pas de contrainte. Même pas mal.
Donc là ça fait un mois. Ouais je fais genre je m'en fous mais je compte. Et je suis confiante. Non parce que je veux dire on me cherche aussi. Y a pas longtemps au taff, Machine m'intercepte pour savoir quand je vais passer dans son bureau. Ah ben pas tout de suite, mais plus tard, je passe, c'est sûr. Et elle de rétorquer : T'en as pour un moment alors ? je peux aller acheter mon journal ? Là franchement avoue y avait moyen de se véner à bon compte, j'aurais très bien pu lui dire : ah tiens prends-moi un paquet de clopes au passage. J'aurais pu. Eh ben non.
Alors tu peux m'expliquer pourquoi tous ces messieurs-dames Je-Sais-Tout sont tellement persuadés que je vais me reproduire ? J'ai grossi ou quoi ? Ah ben oui tiens, c'est possible, on dit que le fumeur est toujours deux trois kilos en deça de son poids "normal"...pourquoi pas moi ? Mais je suis pas en train d'optimiser le terrain pour une fécondation ok ? commence pas à me stresser.
Et d'abord, tu veux que je te dise ? J'ai pas arrêter de fumer. Ah.
Ce qui se passe en fait, c'est qu'un jour je tombe malade (juste après avoir sauvé l'humanité en la personne d'une collègue maniaco-dépressive, tu te souviens ?) (parce que moi oui ♫ c'est là à jamais sur le bloc-note de ma mémoire ♫). J'ai une fièvre de cheval et la gorge à l'agonie vu qu'il s'agit d'une angine blanche (ça revient ni plus ni moins à une angine rouge pour ne rien te cacher), à tel point que même avaler un médoc t'appréhendes tu vois ? Alors fumer dans ces conditions, c'est gâcher, surtout que t'es dans le coma à 80 %. Bien (oui je dis bien parce que je somatise toujours au niveau de la gorge, enfin je suppose que ça t'a pas marqué mais moi ça me rassure) (cherche pas).
La première fois que j'ai arrêté de fumer, à l'automne 2005, je me suis réveillée avec une telle gueule de bois que y avait pas moyen non plus. Bon j'ai repris trois mois après mais, sans vouloir le déresponsabiliser ni rien, ça a coïncidé avec le moment où monamour a mis quelques distances entre nous, et comme je suis contre le cumul des mandats, manque de nicotine + manque d'amour, c'est anticonstitutionnel, enfin personnellement ma constitution, aussi robuste soit-elle, a tendance à se désintégrer dans ces cas-là et j'ai comblé comme j'ai pu...
Tu commences à saisir le topo ? L'arrêt du tabac chez Ada s'origine dans l'impossibilité physique d'allumer une clope. Aucune préparation psychologique consciente, aucune date butoir (symbolique ou pas) arrêtée longuement à l'avance, aucune prise de décision (comme pour tout quoi, c'est ça que tu te dis ? Alors écoute, je te dispense de toute remarque en la matière), aucun substitut. Ça arrive et puis c'est tout. Mais moi j'ai pas à tenir parole ni rien puisque j'ai rien dit. CQFD. Si ça se trouve, tout à l'heure j'aurai envie d'une bonne clope. Eh ben pas de problème. Pas de contrainte. Même pas mal.
Donc là ça fait un mois. Ouais je fais genre je m'en fous mais je compte. Et je suis confiante. Non parce que je veux dire on me cherche aussi. Y a pas longtemps au taff, Machine m'intercepte pour savoir quand je vais passer dans son bureau. Ah ben pas tout de suite, mais plus tard, je passe, c'est sûr. Et elle de rétorquer : T'en as pour un moment alors ? je peux aller acheter mon journal ? Là franchement avoue y avait moyen de se véner à bon compte, j'aurais très bien pu lui dire : ah tiens prends-moi un paquet de clopes au passage. J'aurais pu. Eh ben non.
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