mercredi 1 août 2007

Week-end à rhum

Oui. Je sais. Toi aussi tu m'as manqué. Mais bon tu connais les nouvelles règles.

Alors la question du jour, je te la livre directement sans transition et sans tourner autour du pot (de mousse) (oui c'est histoire que tu te perdes pas, vu que depuis l'effaçage des archives suite à tu sais quoi, sur ton moteur de recherche tu fais que taper "pot de mousse", même pas y a des trucs un peu drôles ou salaces, non tu veux du pot de mousse et rien que du pot de mousse. Eh ben t'en as) (eh ! tu sais quoi ? en tapotant sur mon clavier je me rends compte que je suis bien contente d'être là tranquillou avec toi qui va pas tarder, j'avais oublié comment c'est trop sympa, j'ai presque envie de t'embrasser dis donc), ah et puis ça faisait longtemps qu'on s'était pas paumé dans des parenthèses aussi, mon dieu que la vie est belle...Bien. La question du jour qui nous occupe aujourd'hui (quel hasard hein ! quand je te dis que c'est une journée particulière) : imaginons tu connais un jeune provincial qui vient fêter ses 30 ans à Paris, imaginons ; tu fais quoi ?

Moi, déjà, je sors du taff. Avec une idée fixe : faire le ménage. Ah non pardon, ça c'est toi. Bon disons que j'essaye de me motiver pour organiser un minimum le désordre. Sauf que, évidemment, au moment où je monte dans le métro, je tombe sur une copine du quartier. Alors on va se poser au nouveau bar, normal. Et là le temps passe fourbement jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un quart d'heure pour atteindre la gare où débarque le provincial trentenaire. Ah. Je cours donc. Tandis que je gravis les escalators, le comité d'accueil posté en bout de quai s'inquiète par téléphone interposé : Hey Ada tu fous quoi là ? le train entre en gare ! J'arrive j'arrive, c'est quel quai ? Je dis C'est quel quai ? Mais si y a du réseau, c'est ma respiration que t'entends, je suis essoufflée, je cours dans les escaliers je te signale, alors c'est quel quai ?! Le numéro du quai c'est quoi ? J'épelle Q.U.A.I. Non toujours pas ? Bon laisse tomber, on va faire autrement : vous êtes où bordel ?!? Eh ben voilà...Au final, gestion parfaite du timing, le provincial arrive avec sa valise en carton et deux autres provinciaux, nous les accueillons en fanfare comme il se doit et nous migrons tous au nouveau bar (en réalité ça donne : Bon on fait quoi ? Ben je sais pas. Vous avez mangé ? Oui. Non. Moi j'ai pas faim. Vous voulez peut-être vous débarrasser des bagages d'abord, non ? Oh pas obligatoirement non, qu'est-ce qui est le mieux ? C'est là qu'il faut pas laisser passer l'occase et dire: On a qu'à aller boire un coup au nouveau bar).

Vers minuit, quand on est plein de bière, tout le monde va se coucher. Tout le monde ? Non. Une alcoolique mondaine accompagnée de sonamour et de sa copine du quartier ne résistent encore et toujours pas à l'appel du dernier verre. Qui en appelle un dernier. Qui lui-même...etc etc (tu viendras pas te plaindre d'avoir mal à la tête demain). J'atteins mon lit assez tôt matinalement parlant.

Réveil (un samedi non travaillé, j'te jure c'qu'on fait pas par amour). Non seulement la nuit a été courte, mais en plus c'est le moment de faire un peu de rangement. Alors je t'explique, le rangement c'est pas compliqué, tu fais des tas, des tas de livres, des tas de fringues, des tas de papiers, des tas bien symétriques et hop on dirait que c'est rangé. Après je cours (thématique du week-end. Marathon woman c'était moi) jusqu'au parvis Beaubourg ousqu'on a rendez-vous à 11h (du matin hélas) vu que les provinciaux ils sont quand même là pour visiter, eux. J'ai vingt minutes de retard et une gueule de bois de l'enfer (non mais je me plains pas : je t'informe).

Tourisme donc. À pied. Tout à pied. Des Halles au jardin du Luxembourg, en passant par les quais (aaaaaah les transats de Paris-Plage, je voulais plus me lever) (et pourtant tu vois à la base, Paris-Plage, en bonne snob, ça m'enthousiasme pas des masses. Après quand tu tiens à peine debout, tu révises tes jugements), puis la pyramide du Louvre et finalement, un éclair de lucidité, on prend le bus (s'asseoir par pitié s'assoir) (cinq minutes. Avec ou sans toi. S'assoir, quel pied) jusqu'à Montmartre, on boit un coup chez Amélie la pouliche (rue Lepic) (en plus, c'est pas pour faire la rabat-joie (ou la re-snob) (ou genre je lis les Inrocks) mais franchement j'ai pas aimé le film, non j'ai pas aimé) mais si ça peut faire plaisir hein, moi tant que je suis assise, tout me va.

Ensuite chacun va prendre une douche, je fais une sieste de 17 minutes et tout le monde débarque chez moi (oh comme c'est bien rangé...Moi-même j'ai du mal à me repérer) pour l'apéro. Champagne ! Au bout de la deuxième flûte ça commence à aller très bien. Allez joyeux anniversaire ! Resto, fiesta et tout le tralala ! Et demain on aura tous la gueule de bois, pas que moi, ouais, youpi ! grasse matinée générale !

En plus il pleut, c'est pas la peine de se lever. Je pourrais te raconter l'expo à la Villette si t'étais pas déjà tellement soulé. Y a que les pintes de bière qui t'intéressent, oh allez je te connais va, et puis c'est humain. Et c'est pas les moules-frites qui suffisent à éponger. Oh que non. D'autant qu'après on change de crèmerie et là ça dégénère en Cuba libre, Margarita, Mojito, Whisky, faites vos jeux, rien ne va plus. Non parce qu'ils sont bien adorables les camarades provinciaux, mais moi je taffe demain hein, enfin aujourd'hui...disons tout à l'heure quoi, ah merde je suis bourrée ou je suis déjà à la bourre ?

En rampant j'y vais au taff. En rampant vite, mais en rampant. Et eux ils débarquent, frais (moyennement) et pimpants, après une deuxième grasse mat. Et c'est qui le guide qui leur fait visiter mon-lieu-de-travail ? Après ils prennent le train en sens inverse. On va pouvoir envisager de se reposer. Oh oui oui oui, du repos, du dodo. Enfin.

Non mais je leur en veux pas, je les aime. Surtout celui qui a dit : "Ils la changent pas souvent l'image autour de la Géode quand même".

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Oué ben ça fait sacrément du bien de te relire un bout, crois-moi.

En plus on a EXACTEMENT la même conception du rangement.

Des piles.

Ma chambre est à la pile ce que l'Egypte est aux pyramides.

Tout pareil, je te dis.

Anonyme a dit…

bon-heur de lire enfin des fonds de bières !!

Ceci dit, c'est vrai que quand même pour la Géode, ils font pas d'effort non plus hein..

Thehush a dit…

Et mais oh ah uuuh!

J'peux savoir pourquoi tu n'es pas passé pour mon anniversaire alors.
Certes, il n'y avait pas de bière, mais un peu d'ombre et de verdure au parc villettoise...
Du vin, des trucs à base de rhum et toussa.

C'était chouette, bon j'étais un peu le seul pompette d'entre mes amis, mais bon, c'était mon jour, alors j'fé c'que j'veux ;)

Alors ce repos, c'était chouette?

Радомир Эра a dit…

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