lundi 9 février 2009

♫ Encore une belle journée ♫

Comment tu veux que j'y arrive si tout se ligue contre moi ? (si vis pacem paranoïa)

Je lutte pour me lever tôt, c'est pas nouveau, regarde ici ou si tu veux. Mais là tu m'aurais vue...

Trois jours avant j'y pense et j'y repense, l'angoisse monte, la peur de pas réussir tu comprends. Alors la veille...non mais tu m'aurais vue (j'insiste). Je mets le couvert avant que monamour n'arrive, genre soir de fête où tout il est prêt pour recevoir les invités, sauf que y a ni convives ni petit plat mijoté (mais des crêpes quand même oh), oui donc je dresse la table en avance pour gagner du temps. Mais du temps sur quoi ? va savoir.

A 21h30 dents brossées, je suis sous la couette comme si le fait de se coucher tôt allongeait le temps de sommeil, mon dieu quel naïf tu fais. Quand t'as l'habitude de t'endormir passé minuit, je vois pas bien comment tu pourrais ronfler à 22h tapantes. Je suis sous la couette, la la la, comme on est bien sous sa couette à 21h30 et tout.

Bon et maintenant qu'est-ce qu'on fait ? Eh ben on continue la mission. Surtout, ne pas lire, malheureux, ça tient éveillé, c'est contraire à l'objectif. Regarde plutôt une belle merde à la télé. Les infos allez, en plus y a le président qui a parlé, voyons ce qu'ils en disent. Eh mais hé, ils en disent rien...Attends je change de chaîne...hé mais eux non plus ils disent rien. Au bout de la troisième chaîne d'infos en continu (perso j'appellerais plutôt ça des chaînes d'info en boucle mais bon), ça me revient, c'est pas aujourd'hui qu'il doit parler, c'est demain. Pour te dire que je suis pas en possession de tous mes moyens.

Zapping sur une émission présentée non pas par Nikos Kokaïnos (alias je parle du nez) mais l'autre là, Gendre-Luc Idéal (mâchoires serrées pour les intimes, mais tu fais ce que tu veux de tes sinus mon garçon). Un truc sur le développement durable si j'ai bien compris. Y avait un gars, il venait chez toi et il te disait : alors pour bien faire, vous prenez plus l'avion hein, une fois par an c'est trop, ça suffit les vacances, et puis vous faites vos yahourts vous-mêmes, ça fait moins d'emballage d'accord ? (mais bien sûr que je vais faire mes yahourts, bien sûr. J'en mange pas des yahourts, qu'est-ce que tu m'emmerdes !?)

Idéal comme somnifère.

Ne te réjouis pas trop vite quand même parce qu'en ce genre de circonstances je me réveille toutes les heures, au bas mot. Attends ce serait pas l'heure de se lever ? Ah non c'est vrai je viens à peine de m'endormir. Etc etc. Très reposant comme nuit. Un sommeil vraiment réparateur. Même pas le temps de rêver...

Et là c'est le drame. Au énième réveil intempestif, je regarde l'heure sur le téléphone portable : 11h36. Alors d'abord ça te fait comme un gros blanc dans la tête. Après tu te redresses dans le lit et tu hurles : Putain il est 11h36 !!! Monamour est toujours là, à côté, lui aussi il s'est fait avoir par le complot mondial de la bourre mâtiné de grasse matinée, mon dieu la menace s'étend, chaque jour de nouvelles victimes, jusqu'à quand pourra-t-on tenir ? la fin est-elle proche ? En même temps tu sais pas à quelle heure il était censé se lever lui, autant le laisser dormir, surtout qu'il a pas l'air de s'en faire, il sera bien temps de lui apprendre la triste vérité, préservons-le encore un peu, ce pauvre innocent qui ne se doute pas de l'ampleur du désastre.

Bon on se calme, cherchons confirmation sur un autre appareil, la boîte à Internet par exemple. Alors voyons voir what time it is, je suis curieuse de le savoir, quel suspens et tout. Mais sans trop se presser hein parce que foutu pour foutu...Tiens donc la boîte à Internet affiche 6h02. Eh ben je vais te dire, vu qu'il fait nuit (indice que, dans ta panique, tu as négligé. Tu pourrais faire preuve d'un peu plus de réflexion quand t'es réveillé comme ça au milieu de la nuit, c'est pourtant pas compliqué) j'aurais plutôt tendance à lui faire confiance. Bon alors il est 6h02, c'est cool, encore trois quarts d'heure à dormir, ouh la la comme c'est cool...Si ce n'est que l'affolement t'a complètement réveillé, pauvre de toi, tu danserais presque la java dis donc...

Non mais non hein, vas-y, profite du peu de temps qu'il te reste. Allez, rendors-toi. Rendors-toi je te dis. RENDORS-TOI BON SANG !!! Tu penses bien que si tu le prends sur ce ton, ça marche pas. Attends, vérifie d'abord que le portable est reparti du bon pied. Oui c'est bon, il est 6h30, il fonctionne, toi tu te lèves et t'es même en avance alors de quoi tu te plains ?

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Disons que cela fait une semaine que je me couche vers 22 h 30 pour m'endormir vers 1 h, je me réveille vers 5 h en hurlant parce que je fais le cauchemar du siècle, j'allume la lumière sinon je décède de peur, je comate dans ma souffrance pendant deux heures, je me rendors, je me re-réveille avec un nouveau cauchemar, puis quand je me lève il est 10 h et je voudrais que la journée soit déjà finie.

Nono a dit…

Oh oui, oh oui, racontons-nous nos problèmes de sommeil, oh oui, oh oui.
Je suis content parce que, tu vois, autant sur la thématique "Nono doit-il revenir", je n'ai pas spécialement d'avis, Ada (et par darli, dada, bien sûr, 'tention, hein!), autant, sur cette question, j'ai beaucoup à dire.
Et puisqu'on me demande, eh ben, je vais te raconter (ouais, "te", parce que c'est à toi, et à toi seule, douce Ada, que je m'adresse, huhuhuhu).
Pas plus tard qu'hier, j'étais en Normandie. Un déplacement professionnel, comme ils disent. Bref. Un train, un taxi, des vaches, des gens, re-des vaches, re-taxi, re-train... et re-tour, enfin retour plutôt. Mais tôt, genre 16h10, St Lazare. Cool quoi. Evidemment, Nono, il est malin. Il rentre à sa maison, sans passer par la case bureau, héhéhé.
Il fait quelques courses. On lui lance du "bon après-midi" qui le met en joie (tiens, je parle de lui à la troisième personne. A moins que ce ne soit lui qui parle de moi. Oulalala, compliqué tout ça).
Hihihi, pour une fois, j'ai du temps devant moi, que je me dis.
Mais voilà que, de retour pour de vrai à la maison, sur les coups de 17h30, hop, j'avise ma délicieuse couette.
Viens par là, bogosse, qu'elle me dit (elle m'aime beaucoup, c'est pour ça).
Or moi, tu me connais, je sais pas dire non. Donc j'accepte sa proposition. Allez, allez que je lui réponds. Une petite demi-heure de sieste, ça peut pas faire de mal, et puis ça me laissera encore du temps pour faire plein de trucs chouette qe j'ai jamais l'ocasion de faire d'habitude.
Dodo, donc.
Et zou, la demi-heure s'allonge, et v'là-ti-pas que je me réveille au son du téléphone. D'abord, en 1/, c'est vachement désagréable. Et puis, en 2/ je dormais super bien, bordel. Surtout, en 3/, je regarde l'heure. Eh ben, crois-moi ou pas ma grande, il est 20h30. J'ai raté la Roue de la Fortune et tout, je suis dégoûté. Ma soirée est foutue. En plus, je pète la forme moi. Moralité, j'étais encore debout à 1h du mat'. La bonne nouvelle, c'est que j'en ai profité pour terminer le bouquin d'Antoine Bello. C'est une bonne nouvelle, si, si: il est mauvais! Je peux changer de livre. Un Donald Westlake. Suis sûr de pas me gourrer. Un peu comme quand je viens par ici, si tu vois ce que je veux dire.
Huhuhuhu

Ada a dit…

aurélia < ah oui, combien je compatis à ces périodes où quand on se lève le matin, la première pensée consciente, c'est : vivement ce soir que je me couche...

Le cauchemar est un salopard, la preuve ça rime, mais il paraîtrait qu'il a une fonction psychique importante (reste à savoir laquelle)




nono < Nonoooooooo !!!

Oui excuse-moi je peux pas m'empêcher, je suis toute chose à la lecture de ce commentaire fourni, tu me rends dingue, viens grand fou viens.

Pardon. Je me suis prise pour ta couette.

Alors d'abord je voudrais savoir si t'as vu une mare avec des canards et des pommiers dans la prairie. Parce que sinon c'était pas la Normandie.

Deuxièmement la sieste de fin d'après-midi est un danger public quand tu n'as pas l'intention de faire la teuf toute la nuit. J'ai eu l'occasion de le constater moi aussi, c'est pourquoi Nono mon Nono, je ne saurais trop te conseiller de régler le réveil dans ces cas-là, ce qui est certes contraire à la loi de la sieste, mais dans ces circonstances qui peuvent conduire, si on n'y prend garde, à la nuit blanche, j'en appelle à la désobéissance civile.

Pour finir, c'était qui au téléphone ?

Anonyme a dit…

moi, pendant mes insomnies, je lis ton blog (dis-donc et depuis quand t'as la télé toi ???).
Tiens d'ailleurs, maintenant que c'est fait, je vais moi-même écrire un article, histoire que tu puisses venir le commenter à ta prochaine insomnie.