vendredi 12 juin 2009

♫ Ce sont des trucs qui ne s'expliquent pas, ces jolies choses qu'on se dit tout bas ♫

Tu veux que j'te dise ? La bonne nouvelle, c'est que j'ai réussi un concours. Eh oui, encore, ah la la, ça devient une habitude (cela dit en toute modestie, sans la moindre fierté ni prétention, je suis pas du genre à me mettre en avant ou à faire remarquer combien je suis brillante, non non non) (la preuve). Mais attends, comment ça déchire !

Et alors du coup faut fêter. Ben oui. Tout en passant des entretiens avec monsieur le directeur, madame la directrice et le saint esprit. Parce que c'est pas tout de réussir, après faut faire des voeux d'affectation, et pour que le choix soit parfaitement éclairé, faut aller sur le terrain, à savoir des bureaux où tu dois arriver bien coiffée, bien sapée (j'te raconte pas le boulot), faire la fille enthousiaste aux compétences tellement variées que bien sûr que c'est moi qu'il vous faut, tu rigoles. Mais bon, comme je te disais, faut fêter aussi, très important de fêter. Et donc, réfléchis deux minutes, ça paraît pas vraiment compatible.

Notamment quand, aux alentours de 5-6 heures du mat, tu décides d'enlever tes lentilles et que le charmant charmeur chilien te garantit que le flacon marqué d'idéogrammes est bien du nettoyant pour lentilles. Écoute je veux pas chipoter, mais après ça, mes yeux ont pleuré quarante-huit heures (et bien bien plus que ninety-six tears) (dis donc, ninety-six c'est le double de quarante-huit, c'est dingue) (et ne me dis pas que tu connais pas Question mark, je te l'avais mis en video). J'étais un peu énervée.

Surtout quand je suis arrivée chez monsieur le directeur, avec des yeux de lapin, les lèvres gercées et le nez qui pèle (bon d'accord on ne peut pas tout mettre sur le dos de ce nettoyant. Reconnaissons que d'autres produits du genre ferroviaire avaient fait leur oeuvre) et qu'il a fallu exposer mes motivations (alors écoute, gars, c'est bien simple, là moi je rêve que d'une chose, c'est de me recoucher, et éventuellement, ce soir, ressortir le champagne et ce qui va avec). Eh ben en fait nous avons établi un contact très satisfaisant et si ça se trouve, c'est là-bas mon nouveau boulot. Mais si ça se trouve, c'est pas là-bas, quel suspens...

Enfin toujours est-il que ça a sacrément déconné ces derniers temps. Quand le charmant susnommé demandait : Est-ce que vous m'aimez ? il fallait répondre : Oui je vous pépé, et quand monamour, de retour de vacances, disait : Tu m'as manqué, y avait juste à savourer. Pour te dire qu'on a atteint des sommets.

4 commentaires:

caliste a dit…

mais champagne

Cristophe a dit…

Bravi !

Anonyme a dit…

Oui mais où ? quand tu dis "là bas" ça a l'air loin. C'est pas que, tu vois, mais bon.
Hein.

yelka a dit…

Rholalala je suis à labour dans ma lecture...

Bon alors : FELICITATIONS !

Allez hop champagne !!
c'est ma tournée !